Pour y faire parvenir sa contribution au projet de loi électorale avant son vote très prochain par les membres du Conseil national de Transition (CNT), la Coalition des organisations partenaires pour des élections réussies au Mali (COPER-Mali), a organisé le mercredi, 18 mai dernier à la Maison des Aînés, une journée de réflexion sur ledit projet de loi électorale. Les travaux de cette journée COPER ont été sanctionnés par un point de presse. Elle était animée conjointement par le président de la COPER, Mamadou Fadila Keita, de Mme Cissouma Mariam Barry et Bissiry Coulibaly, tous membres.
La Journée COPER, selon les conférenciers, vise à apporter la plus-value COPER dans l’élaboration de cet instrument clé de gestion des élections qu’est la loi électorale.
Cette réflexion suivie de propositions sur le projet de loi électorale, est la forte conviction que les membres COPER seront à la hauteur de la tâche, certes immense mais ô combien noble d’apporter quelque chose à sa patrie en ces temps de crise multiforme tirant sa source dans la « chose électorale».
Cette conviction, découle de l’engouement à travailler en groupe, en synergie qui soutend la création et la fonctionnalité de COPER à la satisfaction du partenaire qu’est le PNUD, ont-ils déclaré.
La méthodologie de COPER pour traiter le projet de loi électorale : COPER à la suite d’une séance de travail préparatoire de la présente Journée, a retenu la formule d’organisation de Journée avec l’intervention d’un expert électoral auprès des experts, même de terrains que nous sommes pour décortiquer le projet de loi électorale devant être soumis en début juin au CNT pour examen et probablement pour adoption, ont-ils expliqué.
Ce faisant, selon eux, COPER accorde la plus grande attention à ce projet de loi car concernée au premier plan parmi tant d’autres compatriotes soucieux d’élections justes, transparentes et crédibles au Mali.
A l’issue de cette Journée, une Déclaration a été adoptée et remise à la Commission loi du CNT, au Premier ministre, au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, à la DGE, ainsi qu’au PNUD, le partenaire clé de la COPER.
Rôle de COPER dans la réforme des textes électoraux : les conférenciers ont précisé que trois décennies de pratiques démocratiques ont mis en évidence les insuffisances de nos textes y compris la Constitution du 25 février 1992. Surtout le texte de la loi électorale en ses aspects:
-Révision listes électorales là, la composition et l’appui aux commissions administratives laissent à désirer pour une mission si cruciale à la vitalité de la vie démocratique ; Dossiers de candidature à la présidence : Recaler les détenteurs de double nationalité et mettre l’accent sur le dossier médical;
-Elections partielles, prévoir la suppléance en cas de vacance de siège à l’assemblée Nationale vu le coût d’organisation de nouvelles élections. Pour ces textes et pour d’autres tels la Charte des Partis politiques dont les conditions de création et de dissolution doivent être clarifiées, COPER, selon ses responsables, entend jouer sa partition, afin que l’édifice électoral se porte mieux au Mali.
AMTouré
Source: 22 Septembre