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Projet « Amplifier la voix des femmes à travers les médias » : une initiative de JDH-Mali

Le Réseau des journalistes des droits humains, une organisation canadienne qui a pour mission d’outiller les hommes de médias pour couvrir les questions relatives aux droits humains et la bonne gouvernance (JDH Mali), avec l’appui financier de National Endwment for Démocracy (NED), a initié hier jeudi 2 septembre, à la Maison de la presse, une rencontre d’échange sur le projet dénommé « Amplifier la voix des femmes à travers les médias pour promouvoir la démocratie inclusive au Mali ».

C’était en présence du responsable du JDH au Mali, la présidente de Wildaf-Mali, le représentant de la Maison de la presse et des responsables de plusieurs ONG et de la société civile.

Le responsable du JDH-Mali, Moro Siaka Diallo, a mis la lumière sur les grandes lignes du projet. Il s’agit, pour lui, de servir et d’animer des tables rondes sur l’inclusion des femmes dans le processus de réformes politiques et institutionnelles.

Selon le responsable du JDH-Mali, le Projet « Amplifier la Voix des Femmes à travers les Médias pour Promouvoir une Démocratie Inclusive au Mali » a pour ambition surtout de veiller à l’inclusion, la participation et la représentativité des femmes dans le contexte de la Transition.

Pour se faire, soutient-il, le projet s’appuiera sur la production et la diffusion des informations crédibles sur les droits et problématiques affectants les femmes et les filles.

Dans sa mise en œuvre, précise le responsable du JDH-Mali, le projet va renforcer les capacités et compétences de 48 journalistes et bloggeur ; améliorer les dispositifs de sensibilisation et de plaidoyer au sein de 48 organisations de défense des droits des femmes et filles pour amplifier la voix de femme et favoriser la prise en compte de leurs droits dans les réformes de la transition en cours au Mali.

« Il va permettre de présenter la situation de cette représentativité et identifier les obstacles qui la gêne ; discuter sur les préoccupations clés des femmes sur les réformes politique et intentionnelles de l’état et enfin proposer des solutions ses obstacles », a déclaré Moro Siaka Diallo.

Quant à Mme Bouaré Bintou Founé Samaké, présidente de Wildaf-Mali, elle a profité de l’occasion pour donner des éclaircissements sur la situation actuelle du taux de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision au Mali.

Selon elle, cette question est très complexe dans la mesure où il y’a plusieurs obstacles qui entravent malgré l’existence des cadres juridiques au niveau national et international, permettant aux femmes d’être considérées dans les prise de décision. Parmi ses instruments juridiques, elle a cité le PAN 1325 et la loi 052 sur le quota.

Les femmes représentent 51,8% de la population malienne d’après les dernières statistiques. Malgré cette majorité, les femmes sont peu associées à la prise décision dans les institutions de l’Etat.

La présidente de Wildaf-Mali estime que cette absence se justifie par un manque de volonté politique, le non suivi des engagements ; l’influence socioreligieuse du pays qui domine les politiques et proteste contre toute question liée au genre.

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