« On parle de bicéphalisme au niveau de la Confédération des Sociétés Coopératives de Producteurs de Coton au Mali (CSCPCM). Aujourd’hui, le bureau reconnu qui a été mis en place, selon les textes, c’est Bakari KONE qui en est le président. Tout ce qu’on dit, ce sont des rumeurs au niveau de la rue. (…) Nous sommes les signataires au niveau des comptes de l’organisation », a clarifié le Secrétaire général Yacouba KONE, à l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale de validation des termes de référence pour le diagnostic institutionnel et organisationnel de l’organisation, en vue de l’élaboration d’un plan d’action quinquennal. C’était hier, au siège de l’organisation.
Etaient présents, outre les membres du Bureau de la CSCPCM, tous les présidents des unions secteurs…
En donnant le ton de la rencontre, le Secrétaire général, Yacouba KONE, a salué les présidents des Unions et leur a lancé un appel à l’union pour la réussite de la mission, au nom du Président Bakari KONE qui prenait part, au même moment à la première session de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Bakari KONE.
Yacouba KONE, Secrétaire général de la Confédération des Sociétés Coopératives de Producteurs de Coton au Mali (CSCPCM), explique, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale :
« Nous avons élaboré une proposition de termes de référence pour le diagnostic institutionnel et organisationnel de notre organisation. C’est cette proposition que nous avons en main pour la présenter à l’Assemblée pour validation ».
« Au terme de cet exercice, poursuit-il, nous allons essayer de voir avec les recommandations qui seront faites comment élaborer un plan d’action quinquennal. Ce plan, précise M. KONE, englobe toutes les activités de l’organisation. Vous avez des objectifs généraux, des objectifs spécifiques et nous avons aussi des résultats attendus ».
Pour ce qui est des résultats, le Secrétaire général spécifie :
« Il s’agit notamment de la progression de la production cotonnière ; de l’assainissement de la gouvernance de cette organisation ; de faire de la transparence une réalité. Pour cela, nous allons d’abord faire l’audit de nos comptes pour voir ce qui est là et maintenant faire un manuel de procédure pour pouvoir mener à bien les activités ».
Il explique la raison de l’élargissement de l’Assemblée générale qui s’inscrit dans une nouvelle politique d’inclusivité :
« L’Assemblée générale, en ce qui est des textes, regroupe 20 personnes. Mais, en réalité, nous, nous avons convié tous les présidents des unions secteurs pour avoir leur avis dans le cadre de l’élaboration de ce document ».
Réagissant à l’actualité marquée par un ruissellement d’informations jugées parfois inexactes, le Secrétaire général de la CSCPCM clarifie :
« Je voudrais profiter pour passer un message. On parle de bicéphalisme au niveau de la Confédération. Aujourd’hui, le bureau reconnu qui a été mis en place selon les textes, c’est Bakari KONE qui en est le président. Il n’y a pas de bicéphalisme. Nous sommes adossés aux textes de l’OHADA et nous sommes dans un Etat de droit. Nous sommes les signataires au niveau des comptes de l’organisation. Tout ce qu’on dit, ce sont des rumeurs au niveau de la rue. Nous demandons également aux autorités d’accompagner ce bureau pour qu’il puise faire sa mission à hauteur de souhait.
Au cours d’une conférence presse organisée, il y a quelques jours, à son siège, destinée à exprimer un soutien sans faille aux autorités en place en reconnaissance des efforts exceptionnels qu’elles ont déployés pour booster le secteur de l’agriculture ; réaffirmer la légitimité de son point de vue irréfragable du Bureau mis en place et dénoncer les manœuvres attentatoires à la cohésion et à l’essor du monde paysan par le PDG de la CMDT, les Présidents des 4 filiales ont fait bloc derrière le Président de la Confédération. D’ailleurs, ont-ils rappelé que le Chef de Division du Développement social a certifié la conformité du processus de mise en place du Bureau avec l’Acte uniforme de l’OHADA, de même qu’il a souligné que sur 316 articles régissant la faîtière, aucun ne prévoit un bureau transitoire.
À cette occasion, le Président de la Confédération des Sociétés Coopératives de Producteurs de Coton au Mali a affirmé :
«Notre soutien à la Transition n’est pas une dette à rembourser ; c’est plutôt un remboursement de dette pour tout ce qu’elle fait pour nous les cotonculteurs ».
Au-delà du discours, une manifestation concrète de la reconnaissance des cotonculteurs est l’annonce solennelle de leur Président, Bakari KONE, d’une prévision de production cotonnière de 810 000 tonnes de coton graine.
« Nous promettons cette année une production record, un seuil jamais atteint au Mali », a annoncé le Président de la faîtière des cotonculteurs.
PAR BERTIN DAKOUO
Source : Info-Matin