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Processus électoral en RDC: blocage autour du groupe d’experts internationaux

Le comité d’experts internationaux censés appuyer la commission électorale dans la préparation des élections en RDC n’a toujours pas commencé à travailler, plus de 4 mois après l’annonce de sa création à New York en septembre dernier. Quatre des 5 experts ont été nommés, représentants l’UE, l’ONU, l’UA, et l’OIF. Certains de ces experts sont même présents depuis des semaines à Kinshasa, mais la Céni et ses partenaires ne sont pas encore tombés d’accord sur que doit être leur mandat. La SADC, la communauté de développement d’Afrique australe, censée participer à ce groupe d’expert, elle, n’a toujours désigné son représentant.

Objectif initial de ce groupe d’experts : restaurer la confiance. Une idée soutenue par la Commission électorale elle-même, lassée d’être accusée à tort selon elle de retarder volontairement les élections. Mais quatre mois plus tard, c’est encore la méfiance qui domine.

Principal point de blocage, le statut des experts. Ils insistent pour être « indépendants ». « Pas question », répond la Céni. En novembre, la commission avait proposé un organigramme dans lequel le groupe d’experts aurait été placé  sous la houlette d’un comité de pilotage dirigé par le président de la Céni. Proposition rejetée par les partenaires qui sont revenus à la table mi-décembre avec une autre proposition toujours en discussion.

Les experts ont beau affirmer que leur objectif n’est en aucun cas de « certifier les élections » ou de participer à leur organisation, la Céni dit redouter « un agenda caché ». « Nous n’avons pas besoin de concurrence », explique son président. En filigrane, l’un des enjeux des tractations, c’est la liberté de parole des experts. La Céni ne veut pas qu’ils puissent s’exprimer publiquement et rendre des rapports sans son aval ou bien remettre en cause certains choix déjà actés comme celui de la machine électorale.

Les experts accepteront-ils de céder un peu de leur indépendance pour conserver un droit de regard dans le processus ? Des deux côtés en tout cas on l’assure, les discussions sont toujours en cours.

 

Source: RFI

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