Les trois semaines d’enregistrement des ex-combattants de Tombouctou, Gao et Kidal pour le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion ont pris fin ce lundi. Malgré un démarrage difficile du processus, sur 1500 ex-combattants enregistrés, « 1100 combattants dont une femme ont pu être enrôlés », déclarent les responsables de la commission DDR.
Ce processus du DDR accéléré a concerné les trois régions du Nord, Gao, Tombouctou et Kidal. Il a permis l’enregistrement de près de 1500 ex-combattants dont une femme. Selon le président de la commission DDR, sur les 1500 ex-combattants, 1100 ont pu être enrôlés.
À Kidal, 401 armes ont été récupérées sur les 400 combattants enregistrés, alors que Gao et à Tombouctou intègre respectivement 530 et 512 ex-combattants avec autant d’armes. Tous les combattants qui ont rendu volontairement leurs armes ont passé les différents tests du DDR.
Pour le président de la commission Zahabi Ould Sidi Mohamed, « le processus a été un succès dans les 3 régions du Nord malgré quelques difficultés liées à l’organisation survenus dans la région de Kidal au début du processus ».
Cette opération de désarmement démobilisation et réinsertion des éléments des groupes armés n’a pas encore débuté au centre du pays. Cette région devrait également bénéficier des « dividendes de la paix », avait annoncé le Premier ministre lors de sa visite dans la localité.
Il faut rappeler que le processus DDR est une des étapes de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et réconciliation. Sur le long terme, il doit permettre de désarmer environ 36 000 ex combattants au total.
Les prochaines étapes de ce processus vont concerner le rappel des 547 déserteurs des forces armées et de sécurité et la constitution des unités spéciales. Selon le président de la Commission DDR, les patrouilles mixtes permettront de sécuriser les sites le cantonnement et lutter contre le crime organisé.
Zahabi ould Sidi Mohamed président de la Commission DDR
Studio tamani