En Côte d’Ivoire, le procès Simone Gbagbo et de ses 81 autres co-accusés se poursuit. Ils sont jugés devant la cour d’assises d’Abidjan pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Et ce lundi, la parole est aux avocats de l’Etat ivoirien avec le début des plaidoiries.
Ce lundi, la plupart des accusés sont présents dans le box. Il y a Simone Gbagbo bien sûr,Pascal Affi N’Guessan, Gilbert Aké N’Gbo et les autres proches de Laurent Gbagbo, comme son fils Michel Gbagbo, mais aussi la quarantaine de jeunes accusés d’être des miliciens.
Le public est assis sur des chaises dans la salle des pas perdus. Et il est prévu qu’il puisse normalement écouter les débats grâce à un système de son qui a enfin été installé plus de deux mois après l’ouverture de ses assises.
Le début de l’audience a pris beaucoup de retard. Selon des sources judiciaires, le parquet général a passé la matinée à rédiger ses conclusions. D’autres sources disent qu’il manque en réalité un accusé. En tout cas, le président du tribunal avait bien insisté sur le respect des horaires pour ce début des plaidoiries.
Tout au long de ce procès, la dizaine d’avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire a eu beaucoup de mal à présenter des preuves. Les ONG de défense des droits de l’homme continuent d’ailleurs de déplorer une instruction mal située et des charges impossibles à prouver, mettant le parquet général et les avocats de l’Etat dans l’embarras.
Demain justement, ce sera donc au tour du parquet général de plaider, puis à la défense mercredi. Ensuite, il y aura le dernier mot des accusés et enfin les délibérations.
Source: RFI