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Primature ou mosquée ?

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Nommé seulement il y a trois mois à la tête d’un gouvernement sans orientations claires, le Premier Ministre Moussa Mara semble très résistant au point que rien ne puisse l’arrêter jusqu’à Koulouba qu’il rêve fortement. Après le vote de la motion de censure lors duquel la majorité s’est auto-giflée, même le Président IBK qui l’avait choisi juste pour le redressement ne sait plus quel jeu ce jeune Premier Ministre joue
.
Avec tambours, et sans avertir son chef, le premier ministre Mara n’hésite jamais à se prononcer sur tous les sujets. Il est sur tous les fronts. Avec à la clé, des bourdes.

Après son départ meurtrier et régressif de Kidal, il ne se repose pas, et ne se soucie point du sort des orphelins et veuves qu’il venait à créer en mai dernier. Il continue son chemin, et effectue ses précampagnes électorales sous couvert d’une visite de travail dans la région populaire de Sikasso. Où, pendant quatre bons jours, il offre en son nom propre du sucre, des tee-shirts et des copies du coran aux populations locales. Avec lui, des jeunes sans orientations, sans idéologie qui, de passage, ne manquent jamais l’occasion de quémander pommes de terre, tickets d’essence, et numéros de téléphone aux préfets, maires puis autres hôtes durant la visite.  Apparemment, être en compagnie d’un Premier Ministre Mara est un bon business. C’est cela une visite de travail ?

Qu’à cela ne tienne, en ce mois dur de carême, où le Mali se retrouve coupé des réalités du monde puis séparé de son nord, Moussa Mara continue de rouler les jeunes et dignitaires religieux dans la farine. Mais, avec la classe politique, ça ne marche pas.

Aux fourbes et activistes, sans visions durables pour le pauvre Mali, il initie autour d’une marmite dite de  la réconciliation comme si à Bamako on s’était pris à partie. Que nenni !

La réconciliation nationale du Mali doit se faire sous le couvert du Ministère que le Président Keïta a su créer, pour l’occasion. Donc, pas d’amalgame, qu’il nous laisse dans la gamme.

Et tout dernièrement, à la cité administrative, siégeant la Primature, Moussa Joseph Mara, réunit des musulmans comme si nous étions dans un Emirat islamique. Certes, le Mali est un pays en majorité composé de musulmans, mais la laïcité voudrait que la politique et l’administration ne soient pas mêlées à la religion dans la diversité. Ceci peut engendrer des dérapages, et c’est le peuple qui en paiera le prix.

Rien à dire aux ministres qui suivent leur cadet Mara juste par ce qu’ils n’ont pas le choix.
Que dire de Ladji Bourama, le kankéléntigui également, pressé de tous bords, et qui ne le garde que pour échapper à un autre remaniement gouvernemental ?
Sur l’avion du vieux commando, Mara à court d’arguments, lit une note de l’ANAC, seulement tendant à lui étaler, lui, que l’avion appartient au Mali mais transféré en 2011 à l’autorité militaire. Alors, où est le contentieux ? Il l’a vidé de lui-même. Quelle jeunesse!
Sur la réintégration des rebelles au rang des forces de défense et de sécurité, Mara est prêt à toutes les éventualités. Quelle inconséquence !

Une chose est sûre : Depuis que Mara est venu, le Mali sombre et la confiance qui commençait à revenir, peu à peu, disparait de jour en jour.

Après avoir occasionné la boucherie du 17 au 21 mai à Kidal, Moussa Mara pourra-t-il, saisir une leçon, et nous épargner d’une tension religieuse au Mali ? Souhaitons-le.

Sams’k le Jah

SOURCE: La Révélation

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