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Prévues pour hier mardi : Les négociations directes reportées

Elles étaient annoncées pour démarrer hier mardi à 15h, mais les négociations directes entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mali ont été reportées sine die. Quelles en sont les raisons et quand seront-elles engagées? Aucun officiel malien ne se prononce sur la question, motus bouche cousue de crainte de ne pas choquer un interlocuteur dans le processus.

C’est le Mali, en position de faiblesse, depuis la visite malheureuse du Premier ministre Moussa Mara à Kidal le 17 mai 2014, qui est demandeur de la paix, de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et d’un Etat laïc et républicain.

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La communauté internationale dont le soutien n’a pas fait défaut se trouve toujours engagée aux côtés de notre ‘’Etat failli’’, avec un comité de médiateur comprenant l’Onu (Bert Koenders), l’Union africaine (Pierre Buyoya), la Cedeao (Cheaka Aboudou Touré), et dont le leadership est assuré par l’Algérie.

Le pays du président Abdelaziz Bouteflika, médiateur traditionnel dans la crise du nord du Mali s’y implique dans les règles de la diplomatie, pour aider son voisin du sud à réaliser son rêve de paix et d’unité nationale, dont dépend la relève de ‘’l’Etat failli’’ qu’est le nôtre.

C’est donc la communauté internationale qui œuvre pour la paix au Mali. Pourquoi après l’ouverture du deuxième round des pourparlers, la « phase substantielle », pour reprendre les expressions du ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, n’arrive pas à démarrer ?

La réponse est simple : les divergences, comme nous l’évoquions dans notre livraison d’hier. Malgré l’insistance de Ramtane Lamamra à démarrer la phase cruciale, certains groupes armés jouent au dilatoire.

Malgré l’arrivée à Alger hier des autres membres de la délégation du Mnla dont Bilal Ag Achérif qui était une raison du retard, la machine de la négociation tarde à se mettre en marche. Apparemment la rencontre de la semaine dernière à Ouagadougou n’a pas permis de concilier les vues des groupes armés qui continuent à se rejeter.

B. Daou
Envoyé spécial à Alger

SourceLerepublicainmali

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