Au Mali, alors que Soumaïla Cissé, candidat malheureux du second tour, ne reconnaît toujours pas la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’homme d’affaires Aliou Diallo, arrivé en troisième position, s’est exprimé lundi 24 septembre. Pour lui et ses partisans, il faut désormais tourner la page de l’élection présidentielle.
Farouche opposant du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’homme d’affaires Aliou Diallo, troisième homme de la présidentielle de cet été, reconnaît aujourd’hui les résultats de ce scrutin et demande même à tout le monde de tourner la page. « La réalité institutionnelle, la réalité légale, est que le président Ibrahim Boubacar Keïta a été investi », explique son porte-parole, Cheick Oumar Diallo.
Il s’agit aussi de relever les défis du moment, explique l’ADP-Maliba, le parti de l’homme qui a occupé la place du premier faiseur du roi. « Nous l’avons dit et le président Aliou Diallo l’a indiqué, explique le porte-parole du mouvement d’opposition. L’essentiel aujourd’hui est de refonder le Mali, de faire en sorte que la paix, la sécurité, le développement et le bien-être des populations soient obtenus, et cela doit passer par un dialogue. »
Cette prise de position aurait été négociée avec le pouvoir. « Nous n’avons jamais eu à négocier quoi que ce soit », réplique le porte-parole d’Aliou Diallo. « Le plus souvent, on a l’impression que les positions qui ne sont pas celles de certaines personnes paraissent comme des trahisons ou des compromissions », poursuit Cheick Oumar Diallo, qui ajoute que le parti ADP-Maliba sera présent aux prochaines élections législatives qui se dérouleront les 25 novembre et 16 décembre prochain…
RFI