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Présidentielle 2018 au Mali: le charlatan Cheick Harouna Sankaré, candidat pour ramener la paix

La liste des candidats à la présidentielle du 29 juillet 2018 ne cesse de s’allonger. La dernière déclaration solennelle en date est celle du maire de Ouenkoro, en Région de Mopti, et ambassadeur universel de la paix, Cheick Harouna Sankaré. Une candidature que le jeune leader religieux et politique a placée sous le signe de la paix et de la réconciliation nationale au cours d’une conférence de presse le samedi 14 avril 2018 au siège de Mouvement pour l’union des Maliens (MUM) à Yirimadio ZRNY.

«Redonner confiance aux Maliens pour bâtir une paix durable, gage d’une cohésion sociale et d’une cohérence nationale !» Telle est l’ambition de Cheick Harouna Sankaré qui a  annoncé sa candidature à la présidentielle du 29 juillet 2018.

C’est donc fort naturellement que cet ambassadeur universel de la paix souhaite briquer la magistrature suprême pour atteindre cet objectif dans son propre pays. «La paix, cette denrée rare et vitale, est le fondement de toute notre action politique», a précisé Harouna Sankaré dans sa déclaration de candidature. Une quête noble et pertinente d’autant plus que «la paix est le ciment de toutes les sociétés civilisées du monde. Elle est une valeur humaine cardinale sans laquelle il n’y a aucun développement, aucun progrès et aucune prospérité… La paix est indispensable à tout développement».

C’est la raison fondamentale pour laquelle le président du Mouvement pour l’union des Maliens (MUM) sollicite les suffrages de ses compatriotes pour «reconstruire le Mali dans la paix et la prospérité».

Toutefois, dans cette recherche de la paix, a averti le maire de Ouenkoro, commune rurale du Cercle de Bankass dans la Région de Mopti, «notre unité nationale et notre souveraineté territoriale ne seront pas négociables». Après avoir évalué les défis de l’heure et de l’avenir, Cheick Harouna Sankaré s’est fixé comme challenge de reconstruire le Mali sur des bases solides et pérennes.

En plus de sa ferme volonté de ramener la paix en réconciliant les Maliens, le jeune leader nourrit l’ambition de redonner à son pays sa grandeur d’antan. «Le Mali est une grande nation admirée pendant des siècles pour sa culture et ses valeurs… Les Maliens sont un grand peuple. Les épreuves ne les ont pas épargnés. Mais, chaque génération a su puiser, jusqu’ici, dans sa foi en l’avenir et dans les valeurs de la République la fierté et les dynamismes nécessaires. Nous sommes donc capables, à nouveau, de relever les défis», a déclaré Cheick Harouna Sankaré.

L’assainissement des finances publiques et le redressement de l’économie nationale ; la justice, la concorde et la solidarité ; l’éducation, la santé, les logements sociaux, l’accès à l’eau potable et à l’électricité ; la sécurité pour tous, l’emploi, l’autonomisation des femmes…, tels sont, entre autres, les principaux axes du programme politique du candidat. Qui se dit conscient que «la reconstruction de notre cher pays passe nécessairement par de profondes réformes politiques, institutionnelles et économiques».

L’un des principaux constats qui se dégagent de sa déclaration de candidature est que Harouna Sankaré est conscient du poids de la responsabilité convoitée. «La fonction présidentielle, nous en connaissons la grandeur et la noblesse. Nous mesurons l’ardeur qu’elle exige, les sacrifices qu’elle impose…», a-t-il assuré. Mais, malgré tout, «nous sommes prêts et engagés à conduire notre nation, à redresser le Mali et à rassembler les Maliens de l’intérieur et de la diaspora», a-t-il promis.

Il s’est engagé à travailler avec les forces vives de la nation pour «formuler des propositions précises» qui feront l’objet d’un “pacte républicain”. Un «nouveau contrat social» que Cheick Harouna Sankaré va soumettre au peuple malien. «Ce seront nos engagements, notre vision et notre position pour un Mali en marche vers la paix et la prospérité», a souligné le jeune candidat.

«A chaque génération, sa mission. Il faut soit l’accomplir ou la trahir», disait Frantz Fanon. Et Cheick Harouna Sankaré se dit prêt à assumer la mission de notre génération en briguant la magistrature suprême pour «bâtir et servir un Mali nouveau» !

Moussa Bolly

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