À l’instar des autres communes du district de Bamako, les forces vives de la commune II ont échangé, lundi et mardi, sur les termes de référence du Dialogue national inclusif. Les travaux se sont déroulés à la Maison de la presse. La cérémonie d’ouverture était présidée par le maire Cheick Abba NIARRE.
C’était en présence de plusieurs élus de la commune ; des représentants des familles fondatrices, les chefs des juridictions et de Parquet, des chefs des services techniques déconcentrés ; des représentants des partis politiques ; des représentants de la coordination des chefs de quartier ; les représentants des autorités religieuses ; des représentants des organisations de la société civile ; des représentants du conseil communal de la jeunesse ; des représentants des communicateurs traditionnels…
Durant deux jours, les forces vives de la commune II ont engagé le débat autour de plusieurs thématiques. Il s’agit entre autres des questions de paix, sécurité et cohésion sociale ; de politique et institutionnel ; de la gouvernance ; du social ; de l’économie et finance ; de culture, jeunesse et sport.
Le ton de la rencontre a été donné par le porte-parole des chefs coutumiers de la commune qui a salué l’initiative et formulé des bénédictions pour la réussite des travaux.
Ainsi, conformément au règlement intérieur du Dialogue national inclusif, les mots d’ouverture de ces débats sur la vie de notre pays ont été prononcés par le maire Cheick Abba NIARRE.
À l’entame de ses propos, l’élu communal a souligné que l’heure est grave, et que les deux jours de débats et d’échanges doivent être l’occasion pour les participants de faire des propositions pertinentes pour construire une nouvelle vision de notre nation.
« Le Mali connait depuis 2012 une crise multidimensionnelle et nous avons la lourde tâche de relever ce grand défi. À savoir, le défi de se mettre ensemble, de penser Mali, d’avoir le courage et la volonté de se parler, de se dire en face les maux dont souffre notre pays », a déclaré le maire Cheick Abba NIARRE.
Il s’est dit optimiste qu’à la sortie de ces échanges et débats, des voies et moyens seront dégagés pour une sortie définitive de la crise. Pour lui, ce qui permettra d’engager de nouvelles directives pour l’avenir du pays.
Le maire NIARRE a affirmé que ces concertations sont l’occasion de combattre les causes de la crise pour ne plus retomber dans la même situation.
« Ces exercices nous permettront d’établir des mécanismes et outils de prévention à mieux de combattre la mauvaise gouvernance. Que chacun y met le sien, que les échanges soient empreints de cordialité tout en ayant la liberté de s’exprimer », a conclu le maire de la commune II.
PAR MODIBO KONE