Le 1er Vice-président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), le Pr. Salikou Sanogo, livre sa pensée sur l’actualité politique et la vie de son parti, trois mois après la disparition de son fondateur, Soumaïla Cissé.
Trois mois après la disparition de Soumaïla Cissé, comment va l’URD ?
La disparition subite de notre Président, Soumaïla Cissé, a constitué un choc terrible pour l’URD. Quand vous avez un dirigeant de cette envergure, qui a bâti pendant des années la maison URD, et que cette personne disparaît, cela est source de désarroi pour les militants. Beaucoup sont désorientés et se posent des questions quant à l’avenir du parti. Saura-t-il résister à la disparition de son leader ? Après le deuil, nous avons demandé aux militants de reprendre les activités avec courage. Nous avons l’obligation morale et politique d’honorer la mémoire de Soumaïla Cissé. Ce n’est pas pour rien que nous avons comme slogan « La force montante ».
En 2018 vous avez été deuxième de l’élection présidentielle. Avec la disparition de Soumaïla Cissé, pensez-vous pouvoir conserver ce rang ou faire mieux lors de la présidentielle 2022?
En 2018, nous avons été officiellement deuxièmes, mais nous pensons que nous étions les premiers et nous l’avons démontré. Notre ambition est naturellement de faire mieux, de relever les défis et de faire honneur à la mémoire de Soumaïla Cissé. Nous allons participer à toutes les élections. Et j’ai dit l’autre jour à nos militants à Ségou que toutes les élections sont à gagner.
Qui sera le candidat de l’URD à la présidentielle prochaine ?
Nous avons des procédures. Pour le moment, on ne peut pas préjuger de celui qui sera le candidat du parti.
Des informations selon lesquelles l’ancien Premier ministre Boubou Cissé serait le candidat de l’URD à la présidentielle de 2022 font de plus en plus la Une de certains médias. Cela est-il est possible ?
Pour le moment, nous n’avons pas choisi de candidat. Nous en aurons quand même un. Nous avons des procédures et, d’après nos textes, ce candidat doit être un militant de l’URD. Nous allons respecter nos procédures.
Mamadou Igor Diarra a-t-il adhéré à l’URD sous conditions ?
Il n’y a pas eu de conditions préalables. Nous avons rencontré le parti de Mamadou Igor Diarra, qui en est le Président d’honneur. Nous avons enregistré la volonté de son parti de se joindre à l’URD et nous avons accepté, compte tenu de notre philosophie de rassemblement.
Source : Journal du Mali