C’est sans complaisance et en intellectuel avant-gardiste que j’ai décidé d’analyser la situation actuelle de mon cher pays et de proposer les solutions adéquates qui, à mes yeux, s’imposent. On ne peut pas prendre au sérieux nos politiciens pour la simple raison que dans notre pays, l’école française (occidentale) qui est l’interface entre la société traditionnelle et la nouvelle, qui commença lors de l’accession de nos Etats aux indépendance, est rentrée par la fenêtre (donc par infraction).
Vous n’êtes pas sans savoir que dans nos villages et villes anciens chaque fois qu’on demande au chef du village de désigner des jeunes pour l’école ou le service militaire, pour la plupart du temps c’est l’orphelin, le fils du captif qu’on envoie ; et voilà que ce dernier une fois formé manque de respect et d’égards envers ceux qui ont eu à le maltraiter, à le sous-estimer, et manque de patriotisme à l’égard de son pays, tout ce qui l’intéresse c’est essayer d’asseoir un ordre nouveau.
Notre compatriote dont les parents étaient exclus de la gestion de la société, préfère faire allégeance aux nouveaux maîtres que de développer son propre pays. Ces types de politiciens, on les rencontre surtout au début des indépendances et dans la période qui venait juste avant les indépendances. Et malheureusement pour nous, ce sont eux qui pour la plupart ont élaboré et fondé les bases de notre loi fondamentale, voire de notre prétendue démocratie.
De nos jours, c’est tout un autre nouveau type de politicien qu’on a, pour la majorité, ils n’ont pas connu nos valeurs sociétales, ou aveuglés par le luxe et les faveurs dont jouissent les premiers, ils créent des partis politiques, ou font tout, allant jusqu’à sacrifier leur savoir intellectuel, leur dignité pour ceux qui en ont un peu, pour avoir des postes, et une fois ces postes acquis, ils se comportent pires que les revanchards.
À mon humble avis, ce ne pas demain que nous verrons le politicien qui va se soucier de l’avenir et du développement de nos pays. Bien sûr des solutions existent, c’est le devoir de vous et moi, de les montrer à nos concitoyens qui ne savent pas lire entre les lignes, ou qui confondent vacarme et bruit tout court.
Eli-Diah AgMai
Source: Le Réporter