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Pour une levée de sanctions: l’Adema appelle la transition à élaborer un chronogramme électoral réaliste

L’Adema PASJ dans un communiqué rendu public le mardi dernier s’est prononcée sur l’actualité politique de notre pays marquée par l’imposition des sanctions au Mali décidées par la CEDEAO et l’UEMOA.  Le parti Adema, dans son communiqué, tout en jugeant les sanctions excessives appelle tout de même les autorités de la transition à élaborer un chronogramme électoral réaliste.

 

L’Adema-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) dit avoir appris avec beaucoup de stupeur les sanctions économiques et financières prises à l’encontre du Mali à l’issue des sommets extraordinaires couplés de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tenus le 09 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana.

« Ces sanctions, d’une extrême gravité, voire excessives, décidées par les organisations régionales fragiliseront davantage notre pays confronté à une crise multidimensionnelle et risqueront de remettre en cause tous les efforts communs déployés pour alléger la souffrance des paisibles populations au Mali en particulier et dans la sous-région en général », indique le communiqué du parti.

Face à cette situation, l’Adema-PASJ exprime ses vives inquiétudes et appelle toutes les

parties à renouer avec le dialogue dans les meilleurs délais, à faire preuve de retenue, en évitant toute posture d’escalade des tensions dans la région et d’exacerbation de la crise qui ne fera que mettre en péril la vie de millions de personnes innocentes.

« L’Adema-PASJ exhorte les autorités de la transition à créer les conditions d’accélération du retour à la démocratie et à l’ordre constitutionnel normal au Mali, en s’inscrivant dans la voie de la recherche du consensus, de l’unité et du rassemblement autour du Mali », propose-t-il.

Aussi, rappelle-t-il que la légitimité politique de toute décision en cette période de transition

repose sur la nature inclusive du projet. C’est pourquoi, l’Adéma-PASJ a, de très bonne foi, participé aux Assises Nationales de la Refondation, dans le seul but de sauver le pays et de contribuer à la réussite de la transition, conformément à ses engagements d’un accompagnement responsable et sincère.

Par ailleurs, le parti exhorte les autorités de la Transition à élaborer un chronogramme électoral réaliste et à prendre les dispositions de sa validation avec l’ensemble des forces politiques et sociales du pays.

« Ce chronogramme devra, bien entendu, être assorti d’une stratégie spécifique de sécurisation des élections, à ne pas confondre avec les missions régaliennes et permanentes de sécurisation de l’ensemble du territoire national : l’objectif étant d’assurer le retour sur l’ensemble du territoire national de l’administration et des déplacés internes dans des conditions de dignité », précise le communiqué.

En clair : il s’agira d’un chronogramme électoral fédérateur, à même de dissiper les clivages politiques et qui ne doit pas excéder le délai d’un an.

Cependant, l’Adema-PASJ invite la CEDEAO à plus de compréhension, au regard de la complexité de la situation nationale, et à accompagner le Mali pour sauvegarder la solidarité qui a caractérisé la création de notre organisation régionale commune.

Le Parti Africain pour la Solidarité et la Justice réaffirme son accompagnement sincère et soutenu pour une transition réussie et pour la stabilité du Pays.

« L‘Adema-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice appelle l’ensemble des acteurs socio- politiques à un sursaut national, à la mobilisation et à la concertation dans un esprit patriotique afin de défendre les acquis démocratiques du peuple malien et permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal », exhorte l’Adema PASJ.

PAR SIKOU BAH

Source : Info-Matin

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