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Pour un ‘’Oui massif’’ au référendum du 18 Juin : Les acteurs institutionnels avec le Ministre Abdoulaye Maïga en tête descendent sur le terrain !

Composé des membres des institutions de la République, du Gouvernement et d’autres structures de l’Etat, le collectif des acteurs institutionnels avec comme coordinateur, le Ministre d’Etat, chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga a dévoilé ses ambitions samedi dans l’après-midi, à la faveur d’une conférence de presse. Lesquelles ambitions se résument à battre campagne à Bamako et dans toutes les régions, ainsi qu’à l’extérieur du pays pour faire passer le projet de la nouvelle Constitution, le 18 Juin prochain, par ‘’Oui massif’’. Déjà il se propose d’organiser un grand meeting le vendredi 16 Juin au stade du 26 Mars.

« Nous, citoyens et citoyennes maliens, membres du Gouvernement, du Conseil National de Transition, du Haut Conseil des Collectivités, du Conseil Economique Social et Culturel, agissant en dehors de nos attributions officielles, soucieux de préserver la neutralité de l’Etat et des Institutions durant la campagne du scrutin référendaire, qui ne met en jeu des candidats en compétition ; convaincus de notre engagement sans faille, à réussir le processus de refondation de notre Nation, dans le respect des aspirations profondes du Peuple malien ; adhérents totalement au projet de Constitution qui reflète la vision du Malikura ; résolus à convaincre l’ensemble des Maliennes et des Maliens sur l’impérieuse nécessité de doter notre pays d’une nouvelle Constitution ; déterminés à rassembler l’ensemble des forces vives de notre pays pour un oui massif au scrutin référendaire du 18 Juin 2023, décidons de créer le Collectif des acteurs institutionnels pour un ‘’Oui massif’’ » telle a été la déclaration lue par le Colonel Abdoulaye Maïga à l’entame de cette conférence. Par la suite, il étayé le Programme de campagne référendaire que ledit collectif se propose de mettre en œuvre. A cet effet les activités seront de deux ordres, à savoir des passages dans les medias et des meetings.  Pour les meetings, deux types sont prévus. D’abord, des meetings régionaux le mercredi 14 Juin (simultanément à Mopti, Tombouctou et Gao) et le jeudi 15 juin (à Kayes, Koulikoro et Sikasso). Et un meeting de clôture le vendredi 16 juin au stade du 26 mars à Bamako.

A la question des journalistes sur l’absence de la région de Kidal dans ce programme, le Ministre Maïga a indiqué que cela n’est point une exclusion de cette région qui fait partie du Mali. A cet effet, que les discussions sont en cours pour trouver la bonne méthode et continuer leur plaidoyer dans le cadre du projet de la nouvelle Constitution dans toutes les régions, cercles, communes et arrondissements du Mali. En outre, que d’autres regroupements pour le Oui, des Partis politiques, des acteurs de la société civile et d’autres mouvements sont aussi sur le terrain. Que toutes ces activités se déroulent sous la supervision du mandataire national pour le Oui.

Sur un tout autre chapitre le Ministre Maïga a tenu à expliquer que la campagne référendaire est quelque chose de nouveau. « Nous ne sommes pas habitués à ce type de campagne. Si on regarde dans l’histoire de notre pays, combien de fois il y’a eu une campagne référendaire ? Comment fonctionne une campagne référendaire ? Quelles sont les limites d’une campagne référendaire ? Je pense que ce sont des interrogations qui doivent constamment tarauder nos esprits. Si on prend conscience de fait que la campagne elle-même est nouvelle, cela nous permettra de saisir toutes les difficultés d’appréhender la susceptibilité. En ce qui nous concerne, membres de ces différentes institutions, nous sommes condamnés à chercher permanemment un équilibre entre la neutralité des institutions et défendre vaille que vaille, un projet de Constitution qui reflète notre vision, dans lequel nous nous retrouvons tous. Nous allons battre campagne activement sans pour autant mettre en péril l’intégrité et la neutralité des uns et des autres » a-t-il donné comme assurance.

Sur la question de savoir, si la création de ce collectif serait motivée du déficit de mobilisation des autres acteurs pour le Oui, le Colonel Maïga a été on ne peut plus clair. Ce, en invitant à ne pas lier la création de ce collectif à un évènement quelconque. Que c’est après réflexion, la volonté de trouver la bonne architecture, la bonne méthode qu’ils ont décidé de battre eux-mêmes campagne pour le projet de Constitution. « Donc cela n’a rien à voir avec un quelconque évènement » a-t-il affirmé.

Sur la bonne organisation du grand meeting du 16 juin, il a balayé de revers de main toutes les inquiétudes. « Si nous l’annonçons, bien évidemment, c’est que nous avons pris des dispositions afin que l’activité se passe dans des conditions idéales. C’est la première fois que nous annonçons un tel évènement dans le cadre de la campagne » a-t-il précisé.

A la suite du ministre Abdoulaye Maïga, d’autres membres du collectif sont aussi intervenus pour clarifier leur neutralité en tant qu’acteurs institutionnels, mais aussi traduire cette campagne comme le respect d’un engagement pris devant le peuple bien avant ce processus.

Ce n’est pas une compétition électorale. Il n’y a pas de candidat en face les uns des autres. Nous n’avons pas cette culture de la campagne référendaire, sauf que l’engagement a été pris à l’issue des ANR de donner corps aux désidératas et aux aspirations exprimées par le peuple malien. Cet engagement a été pris par le Président de la Transition avec tout l’arsenal étatique : le gouvernement et les autres institutions. Comment y parvenir en restant dans une situation de réserve ? Alors que nous ne faisons que promouvoir le Malikura auquel nous nous sommes engagés. C’est un projet de Constitution, ce n’est pas un projet de société d’un Parti politique, ce n’est pas un programme de Gouvernement  d’un Parti politique, il s’agit du projet de Constitution des Maliens qui va jeter les bases de la refondation du Mali » a martelé le Ministre Ibrahim Ikassa Maïga.

A noter qu’en plus de ces deux ministres, on notait la présence sur le présidium de : Mahamadou Diallo (4ème vice-président au Haut Conseil des collectivités), Lala Aicha Cissé (membre du CNT), Amadou Sanoussi Daffé ( vice-président CESC), Mme Kéita Salimatou ( 5ème vice-Pdte  HCCT), Bréhima Amadou Haïdara (1er secrétaire du bureau du CESC) et Bréhima Allaye Touré, mandataire national du ‘’Oui’’.

Moustapha Diawara

 

Source: Le Sursaut
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