ETATS-UNIS Le président des Etats-Unis s’en est pris pris à Trump, le candidat du parti républicain à la Maison Blanche…
Le président Barack Obama a attaqué vendredi de front Donald Trump, désormais seul candidat à la Maison Blanche d’un parti républicain, qui est plongé dans le désarroi après avoir échoué à freiner l’ascension du milliardaire. La présidence des Etats-Unis, « ce n’est pas du divertissement. Ce n’est pas une émission de télé-réalité », a lancé Barack Obama lors d’une conférence de presse.
Avant de se lancer en campagne, le flamboyant milliardaire de 69 ans -qui a fait fortune dans l’immobilier- était surtout connu du grand public pour être l’animateur star de l’émission de télé-réalité « The Apprentice », pour les tours d’immeuble et casinos à son nom ou pour ses divorces.
« Nous traversons des moments difficiles et (la présidence), c’est vraiment une fonction sérieuse », a rappelé celui qui pilote l’exécutif américain depuis 7 ans et qui ne manque jamais une occasion d’affirmer que l’homme d’affaires est inapte à la fonction présidentielle.
Le secrétaire d’Etat John Kerry a renchéri sur les propos du président. Intervenant devant des étudiants de la Northeastern University, il leur a déclaré qu’ils étaient « le pire cauchemar de Donald Trump ».
Visant directement le candidat républicain, John Kerry a dénoncé « les vendeurs de petites phrases et les aboyeurs de carnaval qui prétendent que le pays le plus puissant du monde peut rester grand en regardant vers l’intérieur et en se cachant derrière des murs ».
Comme s’il s’adressait aux républicains qui hésitent à soutenir Trump, Barack Obama a demandé d’examiner le passé du magnat de l’immobilier : « Il a un long bilan qui doit être regardé de près et c’est important pour nous de prendre au sérieux les propos qu’il a tenus par le passé ».
Signe du désarroi républicain, le sénateur Lindsay Graham, candidat malheureux des primaires, a d’ailleurs déclaré vendredi qu’il ne « pouvait pas » voter pour Donald Trump, ni d’ailleurs pour sa probable rivale démocrate Hillary Clinton.
« Je ne crois pas qu’il soit un conservateur républicain fiable ou qu’il ait montré le jugement et le tempérament d’un commandant en chef », a estimé l’élu de Caroline du Sud.
Un autre grand perdant des primaires, le fils et frère de présidents Jeb Bush, a aussi désavoué Donald Trump,affirmant sur Facebook que le milliardaire n’avait pas « l’humilité » ni le « tempérament ou la force de caractère » nécessaires pour être président.
Source: 20minutes