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Pour « meurtre » : Ibrahim Tambadou condamné à 5 ans d’emprisonnement

Employé de commerçant, Ibrahim Tambadou était domicilié à Moribabougou, dans le cercle de Kati, région de Koulikoro. Lors d’une bagarre, l’inculpé s’est servi de son couteau pour attenter à la vie de son collaborateur.

Les sieurs Ibrahim Tambadou et Youssouf Koné étaient tous les deux des coursiers ou démarcheurs. C’est-à-dire, des personnes dont les activités consistaient à orienter ou diriger les clients vers des boutiques de vente des tissus Bazin moyennant une commission (argent) qu’ils percevaient avec les commerçants ou dits boutiquiers en contrepartie de ce travail. Ces deux jeunes s’y connaissaient très bien dans cette fonction, et semblaient entretenir un bon rapport jusqu’en novembre 2017.Ainsi, dans la journée du 13 novembre 2017, les deux jeunes se sont, dans le cadre de leur travail, retrouvés au niveau de la place ‘’Vox’’ appelée ‘’Vox-da’’. Un endroit sis près du grand marché de Bamako. Dans l’arrêt de la cour d’Assises de Bamako que nous disposons, il ressort que cette place ‘’Vox’’ était une zone de prédilection pour Ibrahim Tambadou et son collaborateur Youssouf Koné. De ce fait, ils s’étaient alors retrouvés à la dite place pour la recherche de la clientèle. Une recherche au cours de laquelle, lit-on dans l’arrêt, une altercation suscitée s’est finalement soldée par une bagarre entre les deux jeunes.

Le scénario qui se produisait en présence d’autres personnes ont décidé de séparer les jouvenceaux en pleine dispute. Malgé tout, Ibrahim et Youssouf agacés se convoqueront dans un autre endroit pour la suite de leur bagarre. Mais cette fois-ci, dans l’enceinte du monument ‘’Thiaroye’’. Un monument bâti près du tribunal de grande instance de la commune III de Bamako. D’où tout le malheur, parce qu’un combattant va réussir à attenter à la vie de l’autre. « En ce lieu (monument), et tous munis d’arme blanche, et notamment de canifs, ils engagèrent une lutte farouche à l’issue de laquelle le nommé Ibrahim Tambadou esquiva les coups de son adversaire Youssouf Koné avant de lui poignarder à son tour à l’aide du couteau qu’il détenait », explique-t-on dans l’arrêt. Du coup, le sieur Koné a été grièvement heurté et donc transporté à l’hôpital Gabriel Touré pour réception des soins. Peu de temps après, l’intéressé a rendu l’âme juste après son admission au centre hospitalier universitaire de l’hôpital Gabriel Touré. Ce fait forfaitaire amène, dans la foulée, les éléments de police du 1er Arrondissement de Bamako à traquer et appréhender Ibrahim Tambadou qui ne niait pourtant pas le fait attentatoire à la personne du défunt adversaire Koné, le jeune avec qui il travaillait d’ailleurs. « Tant à l’enquête préliminaire qu’à l’information, l’inculpé (Ibrahim) a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés. Il soutient avoir répondu à l’attaque de son adversaire (défunt Youssouf Koné) qui tentait de lui poignarder le premier avec son canif », souligne-t-on dans l’arrêt qui affirme que le coupable ne souffrait d’aucune anormalité mentale, physique ou psychique de nature à influer sur sa responsabilité pénale. Etant donné que ces faits, prévus et punis par le code pénal de la République du Mali, ont importé, le vendredi 5 mars 2021, l’infliction d’une sanction découlant de la cour d’Assises de Bamako contre l’auteur de ce meurtre. À ce titre, vue l’intervention du coupable suivie des plaidoiries, il a été souverainement convenu par les magistrats du siège de la cour d’infliger 5 ans d’emprisonnement contre Ibrahim Tambadou.

Mamadou Diarra

Cela se passe de tout commentaire ! Car, la mairie de la commune urbaine de San est secouée par un scandale qui les plus avertis à se poser la question de savoir comment la cupidité peut amener nos cadres sensés incarner les vertus de probité, d’honnêteté, d’intégrité… à inscrire leurs actions dans des pratiques qui violent tous les principes d’orthodoxies en matière de gestion des affaires publique les poussant ainsi à bousculer les limites du tolérable.

En effet, sur la base d’une dénonciation anonyme relative à la confection et à l’émission de fausses quittances de trésor par un réseau entretenu par certains cadres de la mairie de la commune urbaine de San, la Brigade d’investigations du Pôle Economique et Financier de Bamako a aussitôt diligenté une enquête afin d’en savoir davantage sur cette dénonciation.

A l’issue des premiers éléments, le constat était sans appel, les enquêteurs ont conclu qu’il existe effectivement un réseau de confection de fausses quittances du trésor public. Ainsi, une fois confectionnées celles-ci sont utilisées pour effectuer les recouvrements en lieu et place des vraies quittances imprimées par la Direction nationale du Trésor.

Selon nos indiscrétions, l’enquête a aussi révélé que cette pratique était en cours depuis 2010. Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, les soupçons pèsent sur plusieurs personnalités de ville de Santoro ni Karatela notamment l’actuel maire, Félicité Diarra, le Régisseur de la mairie, Synali Tieba, l’ancien maire, Sine Traoré et l’ancien président du GIE Dallan, Bourama Berthé qui ont tous été auditionnés par le Pôle Economique et Financier de Bamako. Pire, de l’avis des spécialistes, ces fausses quittances confectionnées et émises ont fait perdre au trésor public plus de quatre milliards FCFA dans la circonscription de San.

De sources proches du dossier, les enquêteurs de la Brigade d’investigations se sont penchés également sur la question lancinante des dénonciations relatives à la gestion des affaires foncières des autorités communales de San. Ainsi, les enquêteurs ont constaté qu’un espace de plus de 10 hectares situé à Térékoungo, un quartier de San, avait été loti et attribué dans des conditions très floues et en violation de toutes les règles procédurales de gestion des affaires foncières et du Code des collectivités territoriales.

Les enquêteurs restent déterminés à faire toute la lumière sur cette affaire qui occasionne des saignées le Trésor public afin de démanteler les réseaux similaires implantés au sein des collectivités territoriales des autres localités de notre pays.

Nous y reviendrons !

Mama PAGA 

Source: Journal le Pays- Mali

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