La première réunion du comité de pilotage du projet de reconstruction et de réhabilitation du site des Falaises de Bandiagara (pays dogon), a été tenue, hier mardi. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le Secrétaire général du ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière, Hamane Cissé.
Le projet, lancé en août dernier, à Bandiagara, a pour objectif de reconstruire et de réhabiliter le patrimoine détruit, notamment des habitations, des greniers et des Togunas, a souligné le représentant de l’UNESCO au Mali, Edmond Moukala. Précisant que les localités concernées sont Ogossagou, Sobaneda, Djombolo et Tégourou.
Selon lui, les activités ont démarré timidement mais avec assurance grâce aux implications des acteurs locaux. Malgré les résultats préliminaires encourageants, les défis restent importants et complexes, à cause de la situation sécuritaire et de la forte attente des populations pour ce projet. C’est pourquoi, il a salué et encouragé la dynamique déjà enclenchée par son équipe et celle du gouvernement, en collaboration avec les autorités et les populations des villages cibles. L’occasion de saluer l’appui financier de la Fondation ALIPH pour la réalisation du projet, « l’atteinte des objectifs du projet nécessite une stratégie intégrée et une approche participative incluant une pluridisciplinarité à travers l’adhésion et l’implication de toutes les parties prenantes », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’Artisanat, de la Culture et de l’Industrie hôtelière, Hamane Cissé, a rappelé l’engagement des autorités dans la reconstruction des patrimoines culturels, malgré le contexte sécuritaire. Avant de réaffirmer qu’il ne doute point que les bénéfices et les impacts attendus du projet permettront de renforcer la promotion de la culture de la paix entre les communautés, la cohésion sociale, le dialogue des cultures, le vivre ensemble et de recoudre le tissu social. Car, dit-il, le patrimoine culturel est sans doute facteur de toutes ces valeurs fondamentales sociales.
L’ouverture des travaux été marquée par l’intervention par visioconférence de la Directrice »Culture et Situations d’Urgence », Krista Pikkat et le Directeur exécutif de la Fondation Alliance internationale pour la Protection du Patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), Valery Freland.
O.B
Source: l’Indépendant