Le président de l’Association des Balafonnistes du Mali (AB-Mali), Mamadou Dembélé alias Dabara, artiste musicien était devant la presse le mercredi 9 avril 2014 au siège de l’Alliance pour la paix et la solidarité (Aps) à Badalabougou. L’objectif de cette conférence de presse était d’informer le public de l’organisation d’un concert géant gratuit dénommé ‘’Nuit du Balafon’’ prévu pour le samedi 19 avril 2014 au Palais de la culture. Plusieurs artistes balafonnistes prendront part à ce méga concert dont Nèba Solo, Lamissa Bengaly N°2 et bien d’autres.
Pour la promotion de la culture malienne et la paix au Mali, une nuit du balafon est prévue le samedi 19 avril 2014 au palais de la culture Amadou Hampaté Ba de Bamako. Cette nuit du balafon est organisée par l’Association des Balafonnistes du Mali (AB-Mali) avec à sa tête Mamadou Dembélé alias Dabara, artiste musicien.
A cet effet, ils ont eu des sponsors comme Le PDG de la marque Ernesse, Malamine Koné, Soumaïla Cissé de l’Urd, Bakary Togola de l’Apcam, le Palais de la Culture etc. l’épouse du Président IBK, Keïta Aminata Maïga est pressentie marraine de l’évènement. L’objectif général de cette association est de promouvoir le secteur du balafon au Mali et partout dans le monde. Son objectif spécifique est de rassembler le monde autour d’une activité commune à l’occasion de la ‘’Nuit du Balafon’’, d’assurer la pérennité du balafon au Mali et ailleurs, de renforcer l’union, l’entraide, et la solidarité entre les membres, de défendre les intérêts des balafonnistes, d’encourager les initiatives allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des membres de l’Association, enfin de contribuer à travers le balafon, à la promotion d’un état de paix et de sécurité au Mali et ailleurs. Selon le conférencier Mamadou Dembélé alias Dabara, l’Association est créée en décembre 2013 et compte plus de 3000 membres. A l’en croire, plusieurs artistes Balafonnistes prendront part à ce concert dont Nèba Solo, Mariam Bakayoko, Lamissa Bengaly N°2, Kaou Diabaté et bien d’autres. « Au cours de ce concert, il y’aura des prix qui seront donnés aux meilleurs danseurs », a dit Dabara. Avant de signaler que les tentatives d’organisation du secteur culturelle, ont amené les hommes et les femmes à s’engager sur la voie de création d’organisations de proximité ou de dimension nationale et internationale. « Cependant, jusque-là le secteur du balafon n’a connu aucune structuration. Pourtant, de tous les genres musicaux, il a résisté au temps, aux envahissements des courants extérieurs, à la mode. Bien qu’appartenant à une aire culturelle, le balafon est prisé de tous.
Aussi, les joueurs de balafon (balafonnistes), ont toujours évolué en rang dispersé. Leurs interventions, souvent solitaire, ne relèvent d’aucune organisation réglementaire officielle. Il convient toutes fois de signaler qu’ils constituent un groupe qui se trouve et se côtoie, s’assiste et s’entraide par intermittence. La mise en place d’un cadre à la mesure de leur talent, permettrait de donner plus d’attrait à ce genre musical, de valoriser la pratique et d’offrir aux admirateurs et au public, de meilleure qualité du balafon », a conclu le conférencier.
Aguibou Sogodogo