A cette occasion, il était entouré par le Directeur du Centre, l’ancien Ambassadeur Gal Mahamane Touré, la Directrice des Programmes en Afrique Francophone-National Democratic Institute (NDI), Mme Ulrike Rodgers, le Directeur du Programme régional de la Fondation KONRAD ADENAERUR, Thomas Schiller et le porte-parole des Parlements maliens, burkinabés et nigériens, l’honorable Gal Moukaïla Issa, président de la Commission Défense et Sécurité du Niger.
La réunion était placée sous le thème : » Contribution des centres d’études stratégiques et des parlements à la gouvernance inclusive du secteur de la sécurité « . Il s’agit, à travers cette rencontre, de promouvoir la coopération entre les Centres d’Études Stratégiques (CES) et les Parlementaires afin de développer des cadres juridiques et politiques sensibles aux préoccupations sécuritaires des citoyens.
Aussi, élaborer une stratégie de compréhension, de résolution des défis sécuritaires communs dans l’espace Sahel et de sensibiliser les Parlementaires sur l’urgence de l’adoption et de la mise en œuvre de la stratégie d’intervention du Document d’Orientation politique (DOP) de l’Autorité du Liptako Gourma (ALG) basé sur le Continuum » Sécurité-Développement » et de son plan d’action.
Selon Mme Ulrike Rodgers » le NDI travaille dans la région du Liptako-Gourma depuis 2014 pour renforcer le contrôle parlementaire sur les actions du gouvernement en matière de sécurité et une plus forte participation des citoyens aux politiques et aux décisions sécuritaires qui les concernent « . En plus des parlements et des groupes civiques, elle dira que son organisation a, depuis quelques années déjà, un partenariat très fructueux avec les centres d’études stratégiques des trois pays du Liptako-Gourma. « Les centres jouent un rôle charnière dans les systèmes de gouvernance et dans le développement des politiques sécuritaires « , a-t-elle martelé.
Pour le Colonel-major Faraban Sangaré, dans une région sahélo-saharienne confrontée à de multiples défis exacerbés par la pauvreté et l’insécurité, notamment le terrorisme et l’extrémisme violent, de même que certains défis liés directement à la survie de notre planète, «nos pays n’ont d’autre choix que de mutualiser leurs efforts, afin de relever ces défis communs, tout en privilégiant l’approche sous régionale».
A ses dires, pour trouver une solution à la problématique sécuritaire, les États du Sahel ont entrepris de vastes chantiers en matière de gouvernance démocratique du secteur de la sécurité (GDSS), matérialisés par l’élaboration, l’adoption et la révision de politiques régionales. Il ajoute que sous l’impulsion du NDI, les comités de défense et de sécurité des parlements burkinabé, malien et nigérien ont établi, en février 2018, un cadre de concertation permanent pour la région du Liptako Gourma, afin d’échanger sur les meilleures pratiques, expériences et enseignements et d’harmoniser la législation sur la sécurité.
Daouda SANGARE
Source: l’Indépendant