Le président nigérian, Goodluck Jonathan, s’est expliqué mercredi soir dans un entretien télévisé en direct sur plusieurs chaînes nationales, avec des journalistes et des téléspectateurs. Il y a une semaine, son ministre de la Défense avait Il a affirmé qu’il ne s’était pas engagé à résoudre le problème Boko Haram avant l’élection présidentielle. Une élection reportée de six semaines et fixée désormais au 28 mars, notamment pour des raisons sécuritaires. « Nous avons très bon espoir que dans les semaines à venir, les opérations militaires s’accéléreront contre Boko Haram », a-t-il néanmoins précisé.
Boko Haram a commencé en 2007, donc même quand nous avons organisé les élections en 2011, on avait des problèmes avec cette insurrection. Personne ne dit qu’il faut se débarrasser complètement de Boko Haram pour pouvoir mener des élections dans ce pays, mais les services estiment qu’ils doivent faire le nécessaire pour assainir un minimum l’environnement sécuritaire afin que les scrutins puissent être organisés. Ils ne peuvent pas dire quand précisément cela sera fait, mais assurément, dans les six prochaines semaines, des avancées importantes auront été faites. Je ne dis pas pour autant que nous aurons résolu le problème Boko Haram.
Source: RFI