La Bourse du travail a servi de cadre, le lundi 6 décembre 2021, à la conférence de presse du Mouvement Yèrèwolo Débout sur les remparts et ses alliés des partis politiques, des groupements religieux, associations, coalitions, mouvements d’autodéfense, plateformes, etc. Le but visé par les initiateurs est d’informer les Maliens de Bamako, des régions, des cercles, des villages, de l’extérieur, de la tenue d’un meeting, suivi de sit-in dans tout le pays, les 10,11 et 12 décembre 2021. Le but de ses manifestations est d’abord de réaffirmer le soutien des Maliens aux autorités de la transition, ensuite, de dire non au diktat de la CEDEAO et de la Communauté internationale à l’endroit de notre pays, enfin, de protester contre ceux qui sont au Mali et qui se disent contre les autorités de la transition qui travaillent conformément à la volonté exprimée par le peuple malien, pour la restauration, la refondation du Mali.
A Bamako, ont indiqué les conférenciers, le boulevard de l’Indépendance servira de cadre dudit meeting, suivi de sit-in durant les trois jours, vendredi, samedi et dimanche prochains. «Nous invitons les Maliens de toutes les régions, de tous les cercles du Mali, du District de Bamako, des villages et hameaux et ceux de l’extérieur à se mobiliser, se rassembler pour dire oui aux autorités de la transition ; dire non à l’injustice, au deux poids deux mesures de la CEDEAO et de la communauté internationale à l’égard de notre pays meurtri d’une guerre injuste qui lui a été imposée. Nous demandons aux Maliens de rester mobilisés jusqu’à la fin de la rencontre de la CEDEAO ce 12 décembre sur notre pays», ont fait savoir les tribuns. Les orateurs se sont dit plus que jamais déterminés à défendre la patrie jusqu’à la mort, à aider le Mali à se relever. «Nous attendons la décision de la CEDEAO, les pieds fermes, qui travaille pour la France. Dès qu’elle tombera, les Maliens réagiront, prendront leur responsabilité, prendront leur destin en main. La Cédéao manipulée par la France ne saurait sanctionner notre pays avec la complicité de l’Occident, notamment la France et que les intérêts Français restent, soient préservés dans notre pays. Les stations Shell, Total et autres entreprises françaises recevront nos visites pour répondre coup sur coup à la décision», ont indiqué les conférenciers.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain