L’affaire ministère public contre Mamadou Coulibaly, chanteur de son état, âgé de 28 ans au moment des faits, accusé de pédophilie était inscrite au rôle de l’audience du mardi 25 novembre dernier de la seconde session 2014 de la cour d’assises de Mopti. Le banc du ministère public était occupé par M. Bandiougou Fofana, Procureur de la République, près le Tribunal de Mopti. Maître Mamadou Sidibé, avocat à la cour a été commis d’office pour assister l’accusé.
Les faits remontent à la nuit du samedi 22 septembre 2012. Mamadou Coulibaly donnait un concert à la Maison des Jeunes de Sofara. La petite A.D, alors âgée de 11 ans avait la permission de ses parents d’aller pour la première de sa vie à un concert organisé nuitamment. Malgré son jeune âge, elle a accroché l’attention du chanteur. Celui-ci a attendu la fin de la soirée pour l’intercepter et la conduire dans une chambre. Mamadou est dépressif. Pour coucher avec ses partenaires, il les violente. L’innocente a eu ses habits déchirés.
Elle même sera bastonnée avant d’être violée. Quand il a fini son sale boulot, il l’a abandonnée à son sort. Malgré la blessure et les douleurs, elle a regagné sa famille. Les parents ont vite compris ce qui lui est arrivé et ont saisi le poste de Gendarmerie de Sofara. Mamadou est ensuite conduit à la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Djenné qui a ouvert une enquête. Aussi bien à l’enquête préliminaire que devant le juge d’instruction, le violeur n’a pas nié les faits.
A la barre le mardi 25 novembre, il n’a pas varié. Le ministère public qui lui reconnaît le bénéfice des circonstances atténuantes a requis néanmoins cinq ans de prison ferme. Pour les mêmes circonstances, Me Mamadou Sidibé a plaidé pour une peine minimale. Après délibération, la cour a reconnu Mamadou Coulibaly, coupable de pédophilie et l’a condamné à quatre ans de prison ferme et au paiement de 225.000 FCFA de dommage intérêt aux parents de sa victime.
Source: autre presse
