En 2013, Alidji Aldjouma Touré, Garde national emprunta à un boutiquier la somme de 40.000FCFA pour faire face dit-il aux frais d’accouchement de son épouse. Sensible, le boutiquier lui versa la somme qu’il promit de rembourser la semaine suivante. A titre de garantie, le garde national lui remit son macaron. Des années ont passé et ce n’est que le mardi 17 février dernier que son créancier l’a revu et l’a pourchassé étant donné qu’il refusait de s’arrêter.
La chasse à l’homme entre le Garde national et le boutiquier a commencé au Banconi. C’est ici que son créancier l’a vu passer sur une moto Djakarta et l’a signalé, mais il a refusé de s’arrêter. Au contraire, il a accéléré. Ce dernier qui avait sa Yamaha 100 à portée de main, l’a pourchassé. Ils ont parcouru comme des acteurs de film policier, le Banconi pour se retrouver en zone industrielle. Sachant qu’il ne pourra pas le rattraper, le boutiquier cria au voleur.
Le Garde panique et s’arrête. Il est tout de suite encerclé par une foule qui menace de le lyncher. Il a nié les faits, ce à quoi les justiciers ont répliqué en disant qu’il n’avait pas à s’enfuir s’il ne se reprochait rien. Pour le sauver, il fut séquestré par des bonnes volontés dans une maison en attendant l’arrivée de la Police militaire sollicitée.
A leur arrivée, le boutiquier a expliqué depuis 2013, il le recherchait. Un jour dit-il, le Garde est allé lui emprunter 40.000FCFA dans sa boutique, remboursables en une semaine pour dit-il, faire face aux dépenses de l’accouchement de son épouse. Comme garantie, il lui avait remis son macaron. Mais depuis ce jour, Alidji n’a plus remis pied dans sa boutique. C’est seulement aujourd’hui qu’il l’a vu passer et quand il l’a signalé, il n’a pas voulu s’arrêter. Le Garde est conduit à la Police Militaire qui va certainement régler son créancier.
Source: autre presse
