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Pour avoir divorcé d’avec son épouse… : Un cadre de banque, harcelé par un juge du tribunal de la commune I et le commissariat de police du 12è arrondissement

En dépit de son divorce avec son ex-époux, haut cadre dans une banque de la place, cette femme-dont nous tairons le nom pour l’instant- a juré de transformer la vie de son désormais ex-mari en enfer. Avec la complicité tacite, dit-on, d’un juge du tribunal de première instance de la commune I; mais aussi, du commissariat de police du 12è arrondissement, décidé à le plumer jusqu’au dernier centime.

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 La rage de la femme contre son ex-époux prend de l’ampleur après le divorce. Pire, elle jure de transformer la vie du banquier en enfer. Pour ce faire, elle s’arrange avec des juges du tribunal de la commune I et des flics du 12è arrondissement, pour faire chanter le jeune banquier, qui n’arrive plus à travailler à cause des nombreuses convocations, voire des chantages, dont il fait l’objet.

Selon le jeune cadre de banque, durant son mariage avec cette femme fatale, il a été convoqué plus de dix fois à la police et au tribunal de la commune I par son épouse.

A la naissance du premier enfant, qui  est un garçon, la femme refuse de l’allaiter  à l’âge de 5 mois. Car, disait-elle, elle n’est pas obligée de l’allaiter.«J’ai pris soin de mon garçon depuis sa naissance, de jour comme de nuit. J’étais obligé de préparer son biberon  jusqu’à ce qu’il ait l’âge d’aller à la maternelle», indique le jeune banquier.

A l’en croire, il a été victime de multiples vols de la part sa propre femme, qui lui a volé de grosses sommes d’argent sous son toit. Et chaque fois qu’elle se fâchait, elle  cassait les vitres de la maison et de la voiture.

C’est pour ces raisons et d’autres encore que le banquier demande, en décembre 2013, le divorce avec sa femme. Mais ce divorce, loin de l’apaiser, marque le début de son calvaire.

Car, aussitôt le divorce prononcé, la dame en complicité avec un faux médecin et un juge de la commune I, montent une histoire de fausse grossesse contre son ex-mari et l’obligent à payer les frais de prise en charge en raison de 150 000 FCFA par mois. Il a fallu l’intervention du 1er président de la Cour d’APPEL pour casser cette décision qui, selon lui, sent l’arnaque à plein nez.

Avec un constat d’huissier à l’appui, son ex-époux découvre  que c’était une fausse grossesse. Car les résultats de la grossesse datent d’il y a plus d’un an. Une grossesse imaginaire. Et jusqu’à ce jour, madame n’a pas encore accouché.

Comme si cela ne suffisait pas, elle est allée jusqu’à saisir trois comptes de son désormais ex-époux dans trois banques de la place.

Toujours en complicité avec le tribunal de la commune I, elle obtient un jugement qui lui confie la garde de l’enfant. Bien que cette décision de justice était frappée de pourvoi, donc non-exécutoire immédiatement, la garde de l’enfant lui a été confiée de force par le juge. Un enfant sevré dès l’âge de cinq mois.

C’est ainsi qu’elle a gardé l’enfant jusqu’au 25 décembre 2014, jour de noël, quand elle monta un  autre complot contre son ex-époux, en lui demandant d’aller chercher l’enfant chez sa grand-mère.

«Puisque l’enfant ne cessait de me réclamer, je suis allé le chercher. Mais trois jours après, voilà que le commissariat du 12è arrondissement me signifie une convocation pour l’enlèvement de mon propre enfant et décide de me placer sous-mandat de dépôt. Il a fallu une journée de tractations pour déjouer  ce complot. Et ce jour-là, on m’a encore arraché mon enfant  qui pleurait de toutes ses forces, pour le confier  à sa mère», poursuit notre cadre de banque.

Ayant épuisé toutes les voies de recours pour faire écrouer son ex-mari, la dame se sert des relations de son grand-frère, avocat et qui est également ministre dans le gouvernement, pour transformer l’affaire, qui est purement civile,  en affaire pénale. Et  le chantage continue de plus belle.

Au commissariat du 12è arrondissement, les policiers ont poussé le zèle jusqu’à prendre les empreintes de l’enfant de cinq ans, à peine.

«Je n’arrive plus a travailler; chaque jour, si ce n’est pas mon ex-épouse qui réclame des frais de provisions ou des frais du jardin d’enfant, c’est la police ou le juge  qui m’appelle pour me demander de l’argent,  en me menaçant de me placer sous mandat  de dépôt, si je ne m’exécute pas » a ajoute le banquier, excédé.

Aujourd’hui, le banquier ne demande qu’une seule : la garde de son enfant.

Affaire à suivre

Abou Berthé

Source:  Canard Déchainé
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