Déclarant en effet qu’il peut rassurer sur sa pleine forme et son désir de continuer de servir son pays, le stratège président sortant, Alassane Ouattara, ouvre à dessein la voix à une très putative candidature annonciatrice d’une confrontation avec son éternel et plus grand rival politique, Laurent Gbagbo, dont les ambitions présidentielles affichées se heurtent à des entraves judiciaires.
Ce scénario qui est exactement du déjà vu et vécu, surtout quand on se remémore les processus d’accords qui auront permis la validation de la candidature d’Alassane Ouattara.
D’autre part, à moins d’un an de cette périlleuse joute présidentielle, une stressante énergie, fluctuant entre traumatisme du passé et peur du futur, s’est saisi de toute la Côte d’Ivoire sans qu’un brin de sagesse n’éclaire les ténèbres à l’origine de la tragédie de 2010. Nonobstant, il n’est pas interdit d’espérer que le sort n’en est pas encore jetés, au regard de l’émergence d’une nouvelle scène politique plus homogène et rajeunie avec un penchant d’adversité beaucoup moins virulente.
Seydou Diakité
Source: Le Témoin