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Politique : les vérités de Amadou Aya

Le secrétaire politique national de Yéléma évoque entre autres les élections communales d’Octobre, mais aussi la visite controversée du PM à Kidal…

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Selon Amadou Aya, le secrétaire politique du parti Yéléma (Changement), le parti créé seulement en 2009 a aujourd’hui un député à l’Assemblée, et figure dans le groupe APM (Alliance pour le Mali), deuxième force du parlement avec 27 députés.

Communales en vue
Par rapport aux élections communales d’octobre prochain, Amadou Aya indique que son parti est déjà dans une dynamique de préparation et sera prêt pour les dates indiquées par les autorités. « Lors des élections législatives passées, le parti était présent dans 30 circonscriptions électorales. Pour les communales, beaucoup de communes du pays ont manifesté leur volonté de participer aux joutes électorales », lance le secrétaire politique avec fierté. Amadou Aya table sur une prestation encore plus honorable du parti du changement pour le scrutin d’octobre. Un challenge que le parti compter bien relever. Et d’ailleurs, l’absence d’un membre du parti dans le gouvernement n’offusque point les membres de Yéléma. L’essentiel, assure notre interlocuteur, est que les hommes et les femmes du gouvernement puissent œuvrer dans le sens de la réussite du projet d’Etat, à savoir sortir le Mali de la crise de façon durable.

Kidal…

Abordant la visite de Moussa Mara à Kidal avec près d’une dizaine de ministres, il martèle qu’elle était loin d’être inopinée dans la mesure où il l’annoncée devant l’Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale. La visite s’inscrivait, explique Amadou Aya, dans un cadre précis à savoir, s’enquérir des conditions de vie des populations et du redéploiement de l’Administration dans ces villes qui ont beaucoup souffert de la crise. ‘’Ceux qui jugent la visite inopportune pouvaient le dire à l’Assemblée dès son annonce, mais ils ne l’ont pas fait. En réalité le premier ministres a bien ce droit de se déplacer dans les régions du Mali dans la mesure où les Accords (de Ouagadougou) reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali », plaide-t-il. Et d’ironiser ceux qui demandent le départ de Mara : « je pense qu’ils doivent avoir un autre agenda différent de celui du Mali qui est de ramener la paix en vue du développement. Ils appartiennent à une opposition stérile. Pour les contrarier, un sondage crédible paru aujourd’hui dans la presse indique que plus de 90% des Maliens sont contre la démission du premier ministre Moussa Mara ».

L’homme préfère se garder de tout commentaire sur la démission de Soumeylou Boubèye Maïga du Ministère de la Défense et des Anciens combattants.

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