Le Mali est en crise financière disent nos dirigeants avant d’ajouter que les sanctions de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) qui planent sur notre pays recommandent de dégraisser. Cependant le train de vie de nos chefs d’Entreprise n’a pas changé d’un cran ! Le PMU-MALI est une entreprise, seul opérateur hippique au Mali et occupe le quatrième rang au niveau Africain. Il a un chiffre d’affaires qui le classe parmi les dix (10) plus grandes entreprises maliennes.
En Afrique le PMU-MALI était classé au 1er rang. En 2013, le Président directeur général (PDG) clamait haut et fort que son entreprise a crée plus de 1000 emplois directs (permanents, revendeurs, agents de traitement). Injecté près de 16,097 milliards dans certains secteurs sensibles de l’État. Dans le même ordre d’idées, le PDG a soutenu que le PMU-MALI à résorber le chômage en déployant 139 travailleurs permanents et utilise 520 agents de traitement, 800 revendeurs et suppléants.
Dans le domaine de la mobilisation de l’épargne, le PMU-MALI a réalisé du 1er septembre 1994 (date de sa création) au 30 avril 2012 un chiffre d’affaire cumulé de 350, 217 milliards de FCFA. De bons chiffres en affaires qui n’ont aucunes répercussions sur les salaires des revendeurs du PMU-MALI. Les revendeurs de tickets rongent le frein. Le syndicat des travailleurs de l’Entreprise cherche désespérément une augmentation de salaires.
Quant au PDG, lui s’en fout ! Il aurait un salaire estimé à 8 millions de FCFA par mois. Ses deux (02) directeurs généraux adjoints toucheraient chacun 4 millions de FCFA. Et ce n’est pas tout, le PDG Doumbia, ami du ministre de l’Économie et des Finances aurait acheté quatre (04) véhicules à plus de 150 millions de FCFA. Comme s’il se moquait des revendications du syndicat des revendeurs de tickets qui revendique une augmentation de salaires.
Source : L’Inter de Bamako