Hier mardi 28 janvier 2020, les débats sur la plainte de l’Association Libre des Consommateurs Maliens (ALCOM) contre la société Vivo énergie pour « fraude commerciale » ont eu lieu au Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako. Le délibéré est prévu dans deux semaines.
Déjà à 8h 30, la cour du Tribunal de Grande Instance de la Commune III de Bamako était presque pleine. Elle était bondée des membres et sympathisants de l’AlCOM, tous venus suivre leur procès contre la société Vivo énergie, à laquelle ils réclament 10 milliards. À 9 h passé, le débat a commencé entre l’avocat de la défense et celui de la partie civile, Me Mohamed Aly Bathily. Si le premier trouve que la faute reprochée à la société incombe au gérant de la station dont il s’agissait, Me Bathily a estimé le contraire.
A sa sortie de la salle d’audience, Me Mohamed Aly Bathily s’est prononcé face à la presse. « Le dossier a été jugé, débattu et le délibéré est prévu pour deux semaines », a-t-il indiqué. Pour lui, le document fourni par l’avocat de la société Vivo énergie confirme les reproches qu’ils ont faits à son encontre. « Le certificat que l’avocat de la défense a amené ne constate pas la défectuosité des produits. Or, l’Association Libre des Consommateurs du Mali a constaté la défectuosité », a-t-il laissé entendre.
Si pour l’avocat de la société Vivo énergie, la faute de la défectuosité revient au gérant de la station, Me Bathily a avancé le contraire. « Le contrat de gérance n’enlève pas la responsabilité de vivo énergie. La station et ses équipements, les produits qui sont vendus n’appartiennent pas au gérant. Ce n’est pas lui le responsable ni des pompes ni des équipements ni des produits », a expliqué l’ancien ministre de la Justice.
Après les débats, le tribunal a donné rendez-vous aux deux parties dans 15 jours.
À suivre !
Boureima Guindo