A peine installé à la tête de la Pharmacie populaire du Mali, le tout nouveau Président Directeur général s’active d’ores et déjà pour donner une nouvelle dynamique à l’entreprise qui, disons-le, a souffert de la gestion calamiteuse d’un certain Dr Moussa Sanogo qui était même arrivé a mettre les travailleurs à dos pour parvenir à ses fins (diviser pour mieux régner).

En effet, on peut dire aujourd’hui sans risque de se tromper que cela reste un triste souvenir. Le climat de méfiance qui avait longtemps prévalu sous Sanogo a vite fait place aujourd’hui à une atmosphère des plus joviales. Le sourire que l’on aperçoit actuellement sur le visage des travailleurs de la PPM veut tout dire. Et cela grâce à un homme : le nouveau PDG, le professeur Mamady Sissoko qui, dès sa prise de fonction, s’est mis à la disposition de tous les travailleurs en les mettant en confiance tout en demandant aux uns et aux autres de se mettre seulement au travail , car ,confie-t-il, seul le résultat compte pour lui.
C’est d’ailleurs dans ce contexte et conformément aux recommandations du comité de gestion de la PPM, qu’il a initié, en début de semaine et sur quatre jours (du mardi 24 Septembre au vendredi 27 Septembre) , à l’intention du personnel de la Pharmacie populaire du Mali, une session de formation sur la programmation, la budgétisation axée sur le résultat et l’élaboration d’un plan d’action. L’objectif, selon le PDG, est d’outiller et de rendre plus opérationnelle le personnel en vue de l’atteinte des objectifs fixés par la structure. Mieux, à l’issue de cette formation, il est attendu des chefs de division qu’ils soient capables de présenter un projet de budget assorti d’un plan d’action, a-t-il précisé. Voilà une initiative salutaire de la part du nouveau patron de la PPM. Ce n’est pas étonnant pour qui connait le passé de l’homme. Mamady Sissoko, pour ceux qui ne le savent pas, a toujours laissé de beaux souvenirs partout où il passé. Et la PPM avec ce monsieur, peut-on dire, a, à n’en point douter de beaux jours devant elle, si on le laisse FAIRE bien entendu.

A.N’Djim

Source: Le Point du Mali