Phil McGraw, psychologue de la télévision, mieux connu sous le nom de Dr. Phil, a partagé un entretien avec Donald Trump sur YouTube. Dans cette échange d’environ une heure, l’ex-président américain et candidat à la Maison Blanche a notamment assuré que “Dieu veut qu’il sauve le monde” et a également formulé de graves accusations à l’encontre de ses rivaux démocrates, Kamala Harris et Joe Biden.
“Dieu veut que je sauve les États-Unis, et peut-être même le monde”
Donald Trump est évidemment revenu sur la tentative d’assassinat survenue le 13 juillet dernier en Pennsylvanie. Au moment où le tireur de 19 ans, Thomas Matthew Crooks, a appuyé sur la détente, l’ancien magnat de l’immobilier a tourné la tête. Au lieu de percer son crâne, la balle n’a touché que l’oreille droite de l’ex-président. Donald Trump affirme qu’il doit cela à Dieu et qu’il a été épargné pour une raison.
“Ça ne peut être que Dieu (…) Si je gagne, cela signifie qu’il y a là-haut une force incroyable qui veut que je sois impliqué dans le sauvetage des États-Unis. Et peut-être qu’il ne s’agit pas seulement de sauver le pays, peut-être qu’il s’agit de sauver le monde.”
“Je pense que Biden et Harris sont en partie responsables”
Comme à son habitude, le républicain n’a eu rien de positif à dire au sujet de son adversaire Kamala Harris et de l’actuel président Joe Biden. Il leur a même imputé l’attaque du 13 juillet, affirmant que leur “rhétorique malveillante” en était l’une des causes.
“Ils disent que je suis une menace pour la démocratie, mais je ne le suis absolument pas. Ce sont eux qui sont une menace. De telles déclarations peuvent encourager des tueurs à gages”, a-t-il assuré “Peut-être que j’ai reçu une balle à cause de leurs déclarations.”
En outre, Donald Trump estime ne pas avoir bénéficié d’une protection suffisante de la part des services de renseignement américains, ce qu’il attribue également à Joe Biden. “Il a toujours fait en sorte qu’il soit difficile pour nous d’avoir le bon nombre de personnes (…) Je pense que lui et Harris sont en partie responsables. Ils ont utilisé le gouvernement comme une arme contre moi. (…) Ils ne se sont jamais préoccupés de ma santé et de ma sécurité.”