Le Président Kagame s’exprimait jeudi dans une session interactive avec des membres de « l’Union Africaine de Radiodiffusion » (AUB) réunis dans une Assemblée Générale à Kigali.
Le chef de l’Etat a déclaré que l’Union Africaine est opérationnelle depuis maintenant un certain temps et cela doit aboutir à voir les pays travailler ensemble afin de réaliser ce qu’ils ont à faire.
« Cette fois, nous devons payer nos factures. Si vous ne payez pas vos factures, vous finirez par payer plus que ce que vous auriez payé. A la fin vous appartenez à celui qui paye pour vous », a-t-il insisté.
Il a dit que certaines initiatives de l’Union Africaine ne sont pas nouvelles.
« La taxe de 0,2% a été défendue, argumentée et est maintenant très claire comme l’une des façons de payer pour nos activités. Peut-être qu’avec le temps nous réaliserons que nous gaspillons nos propres opportunités. Nous devons faire quelque chose pour nous-mêmes en tant que continent. Les dirigeants africains pensent maintenant qu’il est temps de faire ce que nous devons faire », a-t-il déclaré.
Le Président Kagame a expliqué que les Africains devraient apprendre de leurs échecs passés et mettre en pratique les leçons apprises. Au Rwanda, a-t-il dit, ayant appris beaucoup de leçons à la dure, les Rwandais sont très réalistes quant à leur situation et aux problèmes mondiaux qui les touchent.
« Nous avons compris que nous devons faire ce qui est bon pour nous et découvrir ce qui fonctionne. Le modèle que nous avons est aussi simple que ce que nous voulons en tant que Rwandais. Nous voulons la paix, la prospérité et la sécurité pour tous », a-t-il noté.
Parlant des réfugiés africains, Monsieur Kagame a déclaré que les Africains doivent affronter le problème en cours et trouver comment le gérer. « En tant que pays africains, nous avons collectivement besoin de trouver les causes profondes pour lesquelles nos gens partent pour mourir ou être vendus comme esclaves ailleurs », a-t-il dit.
Il a poursuivi en expliquant que les politiques publiques, aussi bonnes soient-elles, doivent être repensées si elles produisent encore la fuite des citoyens qui veulent quitter leur pays.
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