Le Commissaire principal de police Abdoulaye Djiré en charge du commissariat de police du 15è arrondissement a raison d’instruire à sa Brigade de recherches de patrouiller quotidiennement la nuit afin de dissuader d’éventuels individus malhonnêtes. Ainsi chaque nuit, sa dynamique Brigade de recherches à bord d’un véhicule tout terrain rode dans les limites de leur ressort territorial pour assurer la sécurité des citoyens et celle de leurs biens. Dans bien des cas, des mauvaises intentions sont étouffées dans l’œuf. En voici la preuve.
Le lundi 19 mai 2014, aux environs de 3H du matin, l’équipe de patrouille circulant sur la bande des trente mètres de Baco-Djicoroni Golf au niveau du bar dancing « Arizabaé » fut intriguée par l’apparence suspecte de deux jeunes hommes dont l’un portait un sac en plastique à l’épaule. Arrivés à leur hauteur, les patrouilleurs les ont interpellés pour simple vérification d’identité. En fouillant leur sac, les agents y ont découvert un arsenal de nuisance tels que : une paire de cisailles, deux pieds de biche et un tournevis. Le porteur de sac est appréhendé. Le second a profité de ce moment pour s’enfuir.
Mais les policiers épaulés par les vendeurs de café ont réussi à l’arrêter après une course poursuite. Une fouille à corps leur a permis de retrouver en sa possession, un pistolet de fabrication artisanale amélioré avec six cartouches. Sans nul doute, ce sont deux braqueurs qui ciblaient les usagers du bar. Conduits au commissariat, ils furent interrogés par le Chef de la Brigade de recherches. Sur leur identité, celui qui portait le sac dit se nommer Lahaou Fané, âgé de 18 ans, né à Dioro, fils de Bourama et de Safiatou Traoré, menuisier, domicilié à Banankabougou.
Le second et bras armé se nomme Sidiki Koné, âgé de 22 ans, né à Tiongui, dans le cercle de Kolondièba, fils de Drissa et de Rokia Bamba, chauffeur domicilié à Banankabougou. Les deux malfrats avouèrent ensuite qu’ils ont quitté leur quartier pour se rendre à Baco-Djicoroni Golf avec le dessein de cambrioler, de braquer et de tuer au besoin. Ils justifient le choix de ce quartier par le fait qu’il abrite beaucoup de lieux de loisir et de grands magasins. Mais malheureusement, ils ont été stoppés par les hommes du Compol Djiré avant de frapper qui que ce soit.
Après les avoir entendus, l’enquêteur principal les a placés derrière les grilles pour détention illégale d’arme à feu et association de malfaiteurs en attendant de les conduire devant le Procureur. Les patrouilles nocturnes sont très nécessaires parce qu’elles sécurisent la population. L’Etat devra donc bien équiper les commissariats de police qui sont souvent en crise de carburant afin qu’ils remplissent leurs missions.
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