Pour faire le point de l’organisation du défilé des aides ménagères tenu le 1er mai dernier dans les communes IV, V, VI du district de Bamako, le Groupe de Recherche Action Droit au Mali a tenu à son siège sis à Faladiè une table ronde dans la matinée du jeudi 7 juin. L’évènement était présidé par la chargée du projet de l’ONG (GRADEM), Mme Doumbia Mariam Goïta.
Dans son bref exposé liminaire, la chargée de projet de l’ONG GRADEM a d’abord expliqué les difficultés, auxquelles, ils ont été confrontés dans le cadre de l’organisation de ce défilé des aide-ménagères.
Selon elle, la première difficulté rencontrée était relative à la mobilisation. « La mobilisation n’était pas facile, les employeurs ne libèrent pas vite les filles » a-t-elle déclaré, tout en indiquant que cela a constitué un problème.
En plus, Mariam Goïta dira qu’une autre difficulté a été le désordre qu’ont voulu semer certaines filles à travers une insistance farouche pour dépasser les quotas établis. « Toutes les filles voudraient partir défiler alors qu’on avait des quotas » a souligné Mme Doumbia Mariam. Et d’ajouter que les associations de toutes les communes étaient autorisées de mobiliser jusqu’à un certain nombre de filles.
S’adressant aux filles qui n’ont pas pu prendre part au défilé, elle leur dira de ne pas se décourager dans la fréquentation du centre. Car, dit-elle, toutes les filles ne peuvent pas participer à une même activité en même temps.
Parlant de l’effet du défilé, la chargée de projet dira que les filles sont de plus en plus attirées par le centre depuis qu’elles ont vu le défilé à la télé et sur les réseaux sociaux. « Grace à ce défilé les filles viennent de plus en plus dans les espaces car elles ont été mieux valorisées auprès de leurs employeurs » a-t-elle déclaré.
Selon elle, le Groupe de Recherche Action Droit de l’Enfant Mali continuera sa sensibilisation et sa formation pour permettre aux employeurs et les grands logeurs de bien traiter les filles et respecter leurs droits.
Avant de terminer, Mme Doumbia Mariam Goïta a lancé un vibrant message à la population afin de mieux traiter les aide-ménagères à travers une amélioration de leur condition de vie. Aussi, elle a exhorté la population d’aider ces employées de maison afin qu’elles puissent entrer en possession de leur droit comme tous les autres travailleurs.
A noter qu’à l’issue de cette table ronde les participants ont exprimé la nécessité de promotion des actions de l’ONG GRADEM à travers des médias pour permettre aux populations de mieux connaitre ses rôles.
Source: Le Sursaut