Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Participation de la femme à la prise de décisions : Le plaidoyer intéressant du Mali

La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Bouaré Bintou Founé Samaké a lu une déclaration à la tribune de l’Organisation des Nations unies lors de la 65è session de la Commission de la condition de la femme (CSW65). C’était, mardi dernier, à travers une visioconférence qui a enregistré la participation de 93 pays à cette rencontre sous le thème : «Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique et élimination de la violence, en vue d’atteindre l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles». D’entrée de jeu, la ministre a expliqué que la délégation malienne souscrit entièrement à la déclaration du Tchad, au nom du Groupe africain, avant de faire des observations sur la poursuite de l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger et la lutte contre la Covid-19.

 

 

Elle a également rappelé les nombreux défis auxquels le Mali est confronté. Mais celui-ci reste déterminé à assurer l’épanouissement de l’enfant et l’autonomisation de la femme et de la famille sur la base de l’égalité de chance et de droit mais aussi par la constitution d’un capital humain de qualité capable de participer efficacement à la création de richesses et à la gouvernance sociale, économique et politique du pays.

Dans cette perspective, ajoutera-t-elle, quelques progrès majeurs ont été réalisés dans notre pays, en termes d’égalité des sexes, notamment l’élaboration du rapport Beijing + 25, celui de réalisation de l’Agenda 2030 pour le développement durable et la 3è génération du plan d’action de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur l’Agenda «Femmes, paix et la sécurité». La responsable du département en charge de la Promotion de la Femme a aussi soutenu que l’état malien a élaboré le Cadre de relance économique pour le développement durable (CREDD), dont l’objectif est de promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé, tout en tenant compte des Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.

«Ces acquis remarquables ont été rendus possibles grâce à la mise en place de politiques et stratégies nationales comme, l’adoption en 2015 de la loi sur la promotion du genre, dont la mise en œuvre justifie un nombre important de femmes au gouvernement de la Transition», a-t-elle indiqué. Bintou Founé Samaké a aussi évoqué le renforcement de la participation des femmes à la vie sociopolitique et économique du pays et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), avant de souligner que le gouvernement s’attèle à la poursuite de la mise en œuvre de différents programmes d’actions, notamment le Plan décennal pour l’autonomisation de la femme et l’épanouissement de l’enfant, adopté en 2017, la Stratégie nationale de lutte contre les VBG. «Ces résultats sont encourageants mais des défis demeurent.

Il s’agit, entre autres, de l’insuffisance d’accès au travail décent et à l’éducation de qualité, de la pesanteur des normes sociales défavorables et l’existence des pratiques discriminatoires», relèvera la ministre Samaké. Elle a invité les partenaires pour accompagner notre pays dans sa quête permanente de paix.
Dans la même dynamique, la ministre a souhaité que les conclusions des travaux permettent la participation pleine et effective des femmes à la prise des décisions dans la sphère publique, contribuent à l’élimination des VBG et davantage à la réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles.

Maïmouna Sow

Source : L’ESSOR

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance