Inscrite dans la mise en œuvre de son Projet d’appui aux réformes et aux élections au Mali (PAREM) cette formation est destinée à 1200 médiateurs électoraux, selon le président de l’AMRTPE, Bissidi Coulibaly. Le président Bissidi Coulibaly de préciser que l’objectif de cette formation vise à renforcer les capacités des médiateurs électoraux sur la prévention et la gestion des conflits liés aux élections. Aussi, souligne-t-il, elle permettra aux médiateurs de s’approprier la nouvelle loi électorale. Ce qui, affirme-t-il, contribuera à l’organisation des élections générales transparentes, démocratiques, inclusives, apaisées sur toute l’étendue du territoire national.
Cette formation, rassure le président, va doter les médiateurs électoraux des connaissances sur les notions de prévention et gestion des conflits, des concepts de base et des terminologies appropriés sur la violence électorale. De surcroit, elle édifiera les médiateurs électoraux sur les actes de la violence électorale, ainsi que leur rôle et leur comportement dans la prévention, la gestion de la violence électorale. C’est une occasion de montrer également aux médiateurs électoraux comment développer une attitude et une approche constructive et créative à l’égard de la violence électorale, indique Bissidi Coulibaly 2.
Pour le président, cet atelier de formation renforce également l’analyse des conflits électoraux, les aptitudes et stratégies d’intervention en vue d’une meilleure prise en charge des conflits nés pendant des élections sur le terrain.
Aux dires du président, le médiateur électoral est un concept nouveau au Mali. « C’est une personne physique qui apporte un apaisement juridique réel et partagé, un dénouement heureux consensuel avant, pendant 9 et après les élections », définit-il.
Espérant que le médiateur électoral contribuera à l’apaisement des conflits poste électoraux, le président affirme que ce dernier doit être un artisan de paix et de réconciliation nationale. « Entre les adversaires politiques, lorsqu’un conflit survient, il doit être désormais partie intégrante du processus de paix et de réconciliation nationale et servir de véritable catalyseur pour la paix », proclame-t-il.
Oumar SANOGO
Source: Le Démocrate- Mali