Le Système local d’information sanitaire (SLIS) 2020 a enregistré 2 666 266 cas de paludisme, dont 843 961 cas graves et 1 708 décès. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les couches les plus affectées.
Sur les 2, 666 266 cas de paludisme confirmés en 2020 au niveau des formations sanitaires, 98 % de cas simples ont été traités avec Combinaison thérapeutique à base d’artémisinine (CTA) par voie orale. 99,10 % cas graves ont été traités avec injection” indiquera le directeur du PNLP.
Selon l’EDS-M VI, en 2018, le taux de prévalence du paludisme reste élevé à l’intérieur du pays. La région de Sikasso enregistre le plus fort taux de prévalence du paludisme avec 30 % des cas, suivi par la région de Ségou (26 %), Mopti (25 %) Koulikoro (22 %). Gao 15 %. Tombouctou et Kidal sont respectivement à 3 % et 2 %. Bamako se retrouve avec le bas taux de prévalence.
Ces donnés ont été révélées dans un hôtel de la place, lors d’une conférence de presse tenue le 21 avril 2021 par le représentant du ministère de la Santé et du Développement social, Markatié Daou, le directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Idrissa Cissé, le chargé du programme paludisme à l’OMS, Dr Boubacar Sidibé, et Pr Issiaka Sagara, chercheur au Centre de recherche et de Formation sur le paludisme (MRTC).
C’était en prélude à la célébration de la 14e édition de la Journée mondiale/semaine nationale de lutte contre le paludisme, célébrée tous les 25 avril à travers le monde. Des chiffres qui interpellent affirment les conférenciers. Ont-ils exhortés les uns et les autres à prendre des mesures d’urgence pour mettre fin au fléau. Faut-il rappeler que le paludisme est un problème de santé publique.
Yaye Astan Cissé
Source: Arc en Ciel