Le ministre de la réconciliation nationale, Zahaby Sidi Ould Mohamed, a pris part la semaine dernière à une réunion de haut niveau à Alger avec ses homologues, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad et d’Algérie, pour discuter, sur le processus de dialogue, de Paix, de réconciliation et d’une paix pérenne au Mali. Une tribune pour faire l’état des lieux de la situation sécuritaire, dans la bande sahélo-saharienne.
Le comité bilatéral stratégique Algéro-Malien sur le Nord Mali a tenu sa deuxième session, dans la capitale Algérienne (Alger) les 20 et 21 avril 2014. Placé, sous la co-présidence du ministre malien de la réconciliation nationale du Mali, Zahabi Sidi Ould Mohamed, et son homologue Algérien Ramtane Lamamra, il s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de solidarité, de coopération et de bon voisinage entre les pays du Sahel.
Et le principal sujet évoqué au cours de la rencontre était le processus de dialogue, de réconciliation au Mali, et l’état des lieux de la situation sécuritaire dans la bande Sahélo-Saharienne. D’où l’occasion pour les participants de souligner l’importance de la consolidation des acquis de l’accord préliminaire de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 et le respect de ses principes par les parties signataires.
Après l’évaluation des derniers évènements survenus dans le septentrion malien, sur le plan sécuritaire, les participants ont aussi examiné la situation humanitaire dans les régions Nord du Mali. Dans cette optique l’Algérie a promit de venir en aide aux populations en difficultés des trois régions de Nord du Mali, dans les jours à venir. Outre que la paix et la réconciliation au Mali il a été aussi question de la libération des diplomates Algériens enlevés à Gao en Avril 2013. Le Mali ainsi que les autres pays ayant pris part à la dite réunion ont tous affirmé leur détermination à faire bloc derrière l’Algérie afin d’obtenir leur libération dans un bref délai.
Par ailleurs, la délégation malienne conduite par le Ministre de la réconciliation nationale, Zahabi Sidi Ould Mohamed, a réitéré, la ferme volonté du président IBK, à reprendre le processus de dialogue et de réconciliation avec les différents groupes armés rebelles. Preuve de cette volonté des autorités publiques maliennes : la nomination de Modibo Keïta, comme Haut représentant du président de la République pour le dialogue inclusif inter-malien. Cependant, cette rencontre de haut niveau bien qu’elle a été prolifique, fut sanctionnée par l’absence de la Mauritanie, un pays stratégique à plus d’un titre dans la résolution de la crise malienne.
Et, à en croire le communiqué final, la prochaine rencontre doit se tenir au Mali, pour une date qui sera fixée de commun accord entre les différents pays concernés.
Lassina NIANGALY
Source: Tjikan