La Maison de la presse a abrité, le samedi 6 février, le lancement d’un nouveau regroupement dénommé Mouvement pour la réconciliation des Maliens (MRM). C’était en présence du Président dudit mouvement, Cheick Akim ALANSARY ; du secrétaire général Tidiane FOMBA ; du représentant du ministère de la Réconciliation nationale, Marcellin GUEGUÉRÉ et des représentants de plusieurs associations.

Dans ses propos introductifs, le secrétaire général, Tidiane FOMBA, a affirmé que le Mouvement pour la réconciliation des Maliens a déjà enregistré l’adhésion des hommes et des femmes assoiffés de paix et de tranquillité au Mali. Il a souligné que sans la paix et la stabilité, il n y a point de tranquillité et de développement.
« Le but du Mouvement pour la réconciliation des Maliens est de promouvoir la paix, la réconciliation et le vivre ensemble entre toutes les communautés du Mali ; organiser des activités allant dans le sens de la paix et de la réconciliation de tous les Maliens. Le Mouvement jouera le rôle d’arbitre entre les Maliens, surtout dans les zones de conflit », a expliqué M. FOMBA.
La tâche étant lourde, il a sollicité l’accompagnement des institutions, des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation, de toutes les associations, du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, du ministère de la Justice, du ministère de la Solidarité et des actions humanitaires…
Pour sa part, le président du mouvement pour la réconciliation des Maliens, Cheick Akim ALANSARY, a ajouté que la crise que traverse notre pays a rompu la confiance entre les communautés qui ont vécu ensemble pendant des siècles. Cette crise multidimensionnelle, déplore-t-il, a ralenti le développement du Mali.
Des constats qui justifient la mise en place du Mouvement pour la réconciliation des Maliens, composé de toutes les ethnies du pays.
Ainsi, pour jouer sa partition dans le cadre de la réconciliation et de l’apaisement au Mali, le mouvement se donne comme devoir d’être aux côtés des Maliens. Ses membres s’engagent aussi à faire des propositions aux différents ministères pour l’exécution de leurs missions.
Le mouvement estime que le ministère de la Défense doit garantir la sécurité de tous les Maliens. ‘’Dans sa lutte quotidienne, le ministère doit être très attentif pour ne pas faire l’amalgame. Ce qui peut être à la base d’une nouvelle contestation’’.
Le président du MRM souligne que le ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle a un rôle à jouer dans la réconciliation en créant beaucoup d’emplois pour les jeunes afin qu’ils n’aillent pas chercher du travail auprès des ennemis de la nation.
Quant au ministère de l’Agriculture, Cheick Akim ALANSARY a affirmé que ce département doit développer son secteur pour garantir la sécurité alimentaire à tous les Maliens pour qu’ils n’aillent pas chercher à manger autrement.
S’agissant du ministère de l’Éducation nationale, le président du MRM a noté qu’il doit faire en sorte que les Maliens aillent à l’école pour avoir une bonne formation académique, professionnelle et patriotique.
Enfin, insiste-t-il à dire que le ministre de la Justice doit faire en sorte que chaque Malien soit mis dans son droit pour une bonne réconciliation.

PAR MODIBO KONE

Source : INFO-MATIN