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Paiement de taxe aux postes de péage : Le secteur du transport en commun en arrêt de travail de 48 heures hier

À travers un communiqué du ministère des Transports et des Infrastructures, publié le 18 janvier 2021, relatif au paiement de la redevance péage à tous les postes de péage qui devait entrer en vigueur le lundi 1er février 2021 dernier, puis reportée au 17 de ce mois,  conformément à l’application du règlement 14 de l’UEMOA relatif à la surcharge.

Par le même communiqué, le ministre a saisi cette occasion pour rappeler aux usagers de la route que le paiement de la redevance péage par passage des véhicules procède de la mise en œuvre des mesures tendant à réussir la viabilité du système de financement de l’entretien routier. Le ministre Makan Fily Dabo signale, à toutes fins utiles, que le nouveau mode de paiement du péage est établi conformément aux décisions et recommandations du Conseil des ministres du mercredi 19 février 2020. Malgré, les multiples reports, ainsi que des communiqués de sensibilisation dans la presse, par la Direction générale de l’Autorité Routière sous l’égide du ministère en charge des Transports, les acteurs du secteur des transports font bloc a cette décision. C’est ainsi que la ville de Bamako a connu une paralysie totale encore dans le secteur du transport hier mercredi 17 février 2021.

En effet le déplacement était devenu un véritable case- tête pour les usagers de la capitale et environs.

Cette grogne dans le secteur du transport est partie du fait que la nouvelle législation prévoit de payer de l’argent après chaque passage  dans les postes de péages. Ce sont ceux  de Koulikoro et de Kati où les transporteurs ont dénoncé la nouvelle loi décrétée par le département des Transport et de l’Equipement sur l’instruction de l’UEMOA.

Il s’agit pour chaque usager de la route de payer la somme de 500 Francs à chaque traversée du poste de péage. Alors qu’auparavant, il fallait payer la même somme pour une validité de 24h .

Joint par téléphone, le secrétaire général du syndicat des transporteurs, a déplore le fait qu’ils n’ont pas été consultés par les autorités dans la prise de cette décision. Et il estime que  cette loi  est  trop dure pour leur activité. Toutefois, il demande aux autorités de revoir leur décision tout en maintenant les anciennes formules.

Ainsi les chauffeurs des bennes, des gros porteurs et certains du transport en commun ont observé un arrêt de travail hier.

Du côté de la direction générale de l’Autorité routière, le chargé de communication, Abidine Sanogo, à indiqué que l’entrée en vigueur de ses décisions avait été  repoussée à deux semaines pour mettre de sensibiliser les usagers. Pendant ce temps, la direction continuera sa campagne de sensibilisation, a-t-il précisé.

Le syndrome de la grève s’est répandue hier mercredi car les conducteurs des Sotrama et taxis se sont invités dans la danse en guise de solidarité, afin de paralyser le secteur du transport en commun.

On peut le dire sans se tromper que ce mouvement de grève a eu des impact négatif sur le secteur  hier matin car la circulation était fluide. Certains syndicats des transporteurs barraient le passage aux usagers ce qui n’est pas normal. Les marchés et certains commerces sont entrés dans la danse.

Certains usagers ont traversé les ponts en marchant. Le Gouvernement doit revoir cette situation car plusieurs élèves et étudiants utilisent ces moyens en commun pour rallier leurs écoles.

Source: Journal le 22 Septembre

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