Pour la vente de leur produit, le PAFORE se réclame comme une nouvelle société américaine qui cherche 60 jeunes filles et 40 garçons pour un emploi permanent et garanti avec un salaire de base de 2500 à 3000fcfa par jour.

En réalité, il est une société commerciale qui appartient à un jeune malien du nom d’Ali Tiémoko Coulibaly. Pire, aucun de ses employés ne gagne la bagatelle de 2500 ou 3000FCFA par jour le gain est fonction de la recette des employés. Un véritable réseau d’arnaque et de mafia bien organisé pour désorienter les jeunes en difficulté d’emploi.

‘’Le bien mal acquis, ne profite jamais’’. Cette assertion parait être moins comprise ou ne sonne guerre dans l’oreille des responsables de la société PAFORE. Cette société dont le promoteur est Ali Tièmoko Coulibaly a bien étudié le marché de l’emploi pour mettre en marche, ses idées d’arnaque. Sachant bien qu’au Mali les jeunes sont en difficulté d’emploi, il a développé sa stratégie commerciale qui les attire. Ainsi, c’est des produits  qu’il met à disposition des jeunes en guise de promotion tout en les faisant croire qu’ils ont 2500 ou 3000FCFA comme ristourne journalier. Les jeunes, en faisant une comptabilité mensuel pensent que c’est une occasion à ne pas rater. En réalité, c’est tout autre chose. Au cours d’une enquête, nous avons descellé des failles.

Selon les informations, celui qui vend un produit au prix de 500 FCFA gagne 50 FCFA. Pour un produit de 1000FCFA, on ne gagne que  100fcfa, nous a confié un jeune recru. Cependant, la réalité est telle que contraire aux offres affichées par la société à travers la ville de Bamako. Faute de travail, il attire bon nombre de jeunes qui demeurent dans le chômage.

Le comble dans ce jeu intelligent des instigateurs de ce projet est que souvent, les jeunes passent toute la journée enjambé sans le moindre rotin. Nous n’avons plus le choix sinon, PAFORE est là aujourd’hui à nous arnaquer, nous a confié un recru. D’ajouter que ce qui est mentionné  sur les affichages d’avis de recrutement est tout à fait contraire à la réalité.

Hamadi Dicko

Source: Le Dénonciateur