Courtoisie, fraternité et fair-play, tels doivent être les maîtres mots des 24 candidats à la présidentielle qui, depuis samedi, 7 juillet ont commencé à battre campagne. Une campagne civilisée serait profitable pour tout le pays où la raison doit prévaloir sur la passion.
La compagne électorale de l’élection présidentielle du 29 juillet a débuté samedi 7 juillet sur toute l’entendue du territoire malien.
Au total, 24 candidats sont en lice pour cette élection. Pendant les trois semaines de la campagne électorale, les candidats essayeront de partager leur vision pour le Mali, de présenter leur projet de société aux populations.
Samedi, d’ores et déjà, la campagne était perceptible à Bamako à travers, entre autres, des rassemblements de militants de certains partis politiques, des affiches publicitaires à l’effigie de candidats… Loin de la capitale, certains candidats ont préféré tenir leur campagne dans les villes de l’intérieur.
Pour la bonne tenue de la campagne, le maître mot doit s’appeler : le fair-play. D’autant plus qu’à la veille de l’ouverture de la campagne, plusieurs structures étatiques et privées ont appelé les candidats à respecter les clauses du Pacte de bonne conduite. « Cette élection doit nous unir pour l’intérêt supérieur du Mali. Autrement dit, le fair-play et le respect mutuel doivent prévaloir à tout prix. Que chacun critique, dénonce, propose dans le respect de son prochain. Car, au-delà des divisions politiques et des choix divers, nous resterons les fils et filles d’un même pays ».
La bonne tenue de la campagne électorale dépend également des informations relayées par les médias et autres communicateurs. Leur rôle est capital dans la bonne conduite des candidats. Radios, presse écrite, télévisions, sites, blogs et les réseaux sociaux doivent s’abstenir de relayer des propos de nature à alimenter la haine et la violence.
Dans le même ordre d’idée, les autorités à travers le ministère de l’Administration, ont demandé à toutes les composantes de la nation, « à œuvrer dans le sens de la préservation de l’intérêt supérieur de la nation ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les partis politiques, et les regroupements d’indépendants et les électeurs, doivent cultiver l’esprit de fraternité, de tolérance, de pardon et de respect mutuel.
A.S
Les Echos