La 2ème session ordinaire de la Cour d’assises de Bamako au compte de l’année 2017 s’ouvre demain mercredi 6 décembre à la Cour d’appel de Bamako. Au total, 76 dossiers sont inscrits au rôle impliquant 127 accusés. Le dossier très attendu d’Amadou Haya Sanogo et compagnons n’y figure pas.
Les infractions sont des cas de viol, de faux et usage de faux, de vol qualifié, d’assassinat, de pédophilie, de prise d’otage, de coups mortels, d’attentat à la pudeur, d’association de malfaiteurs, de rébellion, d’acte de terrorisme, de trafic local et international de drogue à haut risque, de complot contre le gouvernement, etc.
A cette deuxième session de la Cour d’assises, le dossier d’Amadou Aya Sanogo et co-accusés n’est pas pris en compte. Mais d’autres militaires seront à la barre. Il s’agit de Mamadou Alassane Maïga, Souleymane Doukara, Reban Diarra, Yacouba Kodio, Nouhoum Djibo et autres inculpés d’association de malfaiteurs, d’évasion, de vol qualifié, de complicité d’évasion par aide et assistance. Ils avaient déjà comparu lors de la première session de la Cour d’assises en début d’année. Et certains d’entre eux avaient écopé d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et d’autres acquittés.
Pour rappel, les militaires Mamadou Alassane Maïga, Sékouba Traoré, Reban Diarra, Yacouba Kodio, Nouhoum Djibo, Thierry Diarra et l’élève Inspecteur Souleymane Doukara et autres proches d’Amadou Haya Sanogo avaient été accusés de tentative de coup d’Etat contre le pouvoir d’IBK. L’histoire avait en son temps défrayé la chronique.
« Courant l’année 2015, les militaires Mamadou Alassane Maïga, Sékouba Traoré, Reban Diarra, Yacouba Kodio, Nouhoum Djibo, Thierry Diarra et l’élève Inspecteur Souleymane Doukara étaient gardés au camp I de la gendarmerie pour leur présumée implication à des faits de tentative de coup d’Etat, d’assassinat et d’évasion »,précise la chambre d’accusation dans son arrêt de mise en accusation et de renvoi devant la Cour d’assises.
Selon nos sources, à l’époque, ces militaires ont été interpellés par la Sécurité d’Etat pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Après plus de 10 mois de détention, ils ont été transférés au camp I de la gendarmerie où ils se sont évadés dans la nuit du 9 au 10 octobre 2015.
Moussa Sékou Diaby
Source: Tjikan