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Ouagadougou: le déroulement des attaques jihadistes

L’attaque contre l’ambassade a débuté vendredi à 10h01. Une voiture s’est arrêtée devant l’ambassade de France. « Trois des occupants de cette voiture en tenue civile sont immédiatement sortis armés de fusils (d’assaut) Kalachnikov et ont ouvert le feu sur le poste de garde tuant » un gendarme burkinabè. Le quatrième occupant du véhicule les a rejoints « après avoir mis le feu au véhicule ».

« Ils ont continué leur assaut en tirant sur les guichets et les portes du consulat de France. Dans leur progression, les assaillants ont croisé un militaire non armé qui quittait les services du consulat. Ce dernier a été mortellement atteint ».

« N’ayant pas pu accéder à l’intérieur de l’ambassade, ils ont progressé vers son côté sud où ils ont pu accéder à l’arrière-cour des locaux jouxtant l’ambassade. Grâce à l’intervention rapide des forces françaises et burkinabè, ils ont été abattus ».

A l’état-major général des armées, quatre assaillants, tous en tenue civile, sont arrivés à 10H08, deux sur une moto précédant les deux autres dans une voiture, selon la procureure.

« Parvenus au niveau de la porte arrière de l’état-major, les assaillants armés de Kalachnikov et de grenades ont immédiatement ouvert le feu ».

Les journalistes de l’AFP n’ont vu cependant aucun impact sur ce portail.

« Après des tirs nourris, trois assaillants ont pu accéder à l’intérieur de l’état-major où le conducteur du véhicule bourré d’explosifs s’est fait exploser à côté d’un des bâtiments », où devait se tenir une réunion de l’état-major burkinabè de la force du G5 Sahel, finalement déplacée au dernier moment.

Le kamikaze avait-il « des renseignements, ou est-ce une coïncidence, l’enquête le dira », a déclaré la procureure.

« Les autres assaillants ont continué l’assaut ». « Six militaires » et « trois assaillants » ont été tués dans la fusillade, dans laquelle sont intervenues des « unités spéciales de nos forces de défense et de sécurité « .

Les assaillants « portaient au front ou avaient sur eux des bandeaux blancs avec la profession de foi musulmane (chahada) « il n’y a de divinité que Allah et Mohamed est son Messager », a révélé Mme Sérémé.

Tous les jihadistes étaient jeunes, « au maximum 25 ans », et « ils s’exprimaient en bambara et en arabe » (bambara est l’appellation malienne du dioula, langue également parlée au Burkina), a précisé la procureure. Aucun assaillant n’a été identifié pour l’instant.

Journal du mali

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