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Orpaillage artisanal : LA FÉDÉRATION NATIONALE DES ORPAILLEURS SOLLICITE L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ÉTAT

Le président de la Fédération nationale des orpailleurs du Mali (FNOM), Seydou Keita, a animé, hier, une conférence de presse pour évoquer la décision des autorités d’arrêter les travaux des dragues sur les fleuves Djoliba et Falémé. Pour Seydou Keita, c’est à cause de l’utilisation des produits toxiques et de la pollution de l’environnement que le gouvernement a pris cette décision. S’agissant de l’utilisation des produits toxiques sur les sites d’orpaillage, il a assuré que les orpailleurs du Mali n’ont jamais utilisé des produits pour polluer le fleuve. «Nous voulons une discussion avec le gouvernement pour faire la lumière sur tout ce qu’on nous reproche», a-t-il souhaité.

En outre, le président de la FNOM a rappelé que le dragage est un vecteur de réduction de chômage dans notre pays, car beaucoup de jeunes ont des emplois grâce  à ce métier. Pour lui, si le gouvernement décide d’arrêter les travaux, beaucoup de ces jeunes retourneront au chômage. «Nous souhaitons que le gouvernement nous accompagne et nous assiste pour bien organiser le secteur», a-t-il sollicité.

Seydou Keita a informé que plus de 30.000 dragues existent sur les sites  d’orpaillage et des milliers de gens  vivent de cet orpaillage artisanal depuis des années. «Nous demandons à l’Etat de nous accompagner à recenser tous les travailleurs du secteur avant de prendre une décision finale en ce qui concerne l’arrêt définitif des travaux» a-t-il demandé, avant de promettre que la fédération va tout mettre en œuvre pour bien organiser le secteur  afin de prouver que les pollueurs viennent d’ailleurs.

Parlant des solutions que la fédération compte employer pour contrôler le secteur, le conférencier a assuré que son groupement va  recenser tous les matériels et les personnes qui sont sur les sites. Seydou Keita a, par ailleurs, demandé à tous les orpailleurs  de se faire recenser avec une carte d’accès qui est en vente au niveau de la FNOM. En fin, il a révélé qu’il existe plus de 348 sites d’orpaillages recensés dans les régions de Sikasso, Koulikoro et Kayes.  Plus de 6840 personnes travaillent sur ces sites, a indiqué Seydou Keita.

Abdoul K. COULIBALY

L’Essor

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