Ayant trahi les siens pour des strapontins, Issa Kaou, dans une sorte d’autodérision, continue avec ses méthodes de voyou avec toujours le même but : avoir de quoi se mettre sous la dent, habitué qu’il est dans l’appât du gain facile. Son point de presse d’hier est à inscrire dans ce registre. Et beaucoup de gens se demandent encore ce que vaudrait l’opportunité de la tenue d’un tel point de presse, tant rien de mieux n’y a été dit !
Lui-même et sbires disaient qu’il s’agissait de communiquer le plan de structuration de la CMAS sur l’ensemble du territoire national, mais aussi de réaffirmer son soutien aux autorités pour une transition réussie. Ainsi la CMAS actuellement implantée, selon leur dire, dans les six (06) communes du District de Bamako, dans la commune rurale de Kalaban-Coro, dans la commune urbaine de Kati et à Kayes, entamerait alors l’élargissement de sa base à travers un programme de structuration.
Ironie du sort, esseulé, le commerce n’étant plus prospère pour lui, Issa Kaou Djim se cherche partenaires en vain, d’où son appel de pied à tous les groupements et d’associations politiques, désireux de rejoindre à lui dans ses manœuvres. Sauf qu’il lui faudra désormais ouvrir les yeux, car aucun groupement politique sérieux, pas même une personne censée jouir de toutes ses facultés mentales, ne se joindrait à quelqu’un ou à un mouvement comme la CMAS, devenue une officine d’escroquerie et de business pour lui et son beau-père !
Beau-père qu’il n’a pas manqué de féliciter pour le choix porté sur sa personne comme personnalité de l’année 2020, une autre théâtralisation au grand dam des martyrs des 10, 11 et 12 juillet dernier
Et prendre l’engagement que la CMAS, convaincue que la réussite de la transition est celle du Mali, matérialisera son
soutien aux autorités à travers la sensibilisation sur les enjeux de la transition parallèlement à la mise en place de ses structures sur ensemble du territoire national. Le coordinateur général de la CMAS, Issa Kaou Djim, veut donc écrire l’histoire à sa manière, en faisant de ses diatribes contre le M5-RFP et les acteurs politiques un escalier pour bénéficier de dividendes indus. Une manière abjecte pour un homme qui n’a que sa bouche comme principale arme, puisque complètement dépourvu de d’intelligence et de la morale… En somme, un homme immature en quête de prébende ! Ayant vu que ses agitations stériles ne servent à rien dans sa tentative de diabolisation du M5-RFP, les responsables de ce mouvement bénéficiant de la confiance des maliens qui ont vu leur victoire volée par une soldatesque qui peine à tracer une voie pour le Mali, malgré la nouvelle architecture institutionnelle taillée sur mesure sur fond de trahison, Issa Kaou Djim décide de tomber dans des diatribes.
Le but est de se faire une place au sein du CNT
« La CMAS est prête à accompagner la transition à travers sa participation au Conseil national de la Transition qui sera mis en place… », avait-il fait savoir lors d’une précédente sortie. Comme on le voit, toutes les agitations jusqu’ici observées chez le coordinateur de la CMAS, avec l’onction de son parrain, subitement et curieusement devenu amorphe, c’est juste pour avoir de quoi se mettre sous la dent. Après des maroquins au gouvernement de transition, l’objectif Dicko-Djim est de pouvoir placer nombreux de leurs compères au sein du Conseil National de la Transition !
Une offense aux victimes des événements des 10, 11 et 12 juillet 2020 qu’on snobe et qu’on feigne défendre (Allahou-Akbar). Qui l’aurait cru ? Un imam Mahmoud Dicko, qui avait réussi à cristalliser toutes les attentions sur lui et en lequel les maliens voyaient un homme droit, épris de justice et surtout craignant Dieu, qui s’avère enfin de compte être un homme foncièrement intéressé par l’argent, le luxe et les prestiges de ce bas-monde, au point de poignarder des hommes et des femmes qui lui avaient fait l’insigne honneur de le considérer comme leur autorité morale !
MAIMOUNA DOUMBIA
Source: Le Soir de Bamako
