Ménaka, une région Impacté par le banditisme à ciel ouvert sans crainte ni peur. Les bandits et les grands vagabonds pouvaient braquer, tuer, violer en plein jour, en pleine rue sans être dérangés par quelqu’un d’autre. Mais dans une synergie d’action, les groupes armés et les FDS ont décidé de mettre fin à ce cauchemar que vivent les habitants.
« Désormais, il est très heureux de vivre dans la région de Ménaka, car ta personne et tes biens sont en toute sécurité », explique un habitant de la ville. Comme du miel au petit déjeuner, les habitants commencent à prendre goût à la vie. Leurs activités génératrices de revenus prospèrent de plus en plus et le commerce devient encore plus rentable.
La CMA, le MSA, la Plateforme avec l’appui des FDS ont décidé de conjuguer leurs efforts dans le cadre de la paix, de la sécurité et la stabilité de toute la région de Ménaka. « La paix n’est pas un mot mais un comportement», disait Feu Felix Houphouet Boigny, ancien président ivoirien. Jusqu’au mois d’août, la ville de Ménaka, en particulier et la région, en général était devenue la ville la plus infréquentable car l’insécurité qui prenait chaque jour des tournures inquiétantes. Comme dans le pessimisme de Schopenhauer, chaque jour allait de mal en pis et avec concert de malheurs ou incidents. Les FDS, les forces étrangères et les autorités administratives ont beau mis en place des stratégies fines ; elles s’avèrent inefficaces et inappropriées. Dans cette foire à la dinde ou la loi de la jungle devient le maitre mot, les groupes indexés comme principaux auteur de cette insécurité passent à l’action avec force et détermination. Pour montrer leur bonne foi et réaffirmer leur volonté à participer à l’effort de la paix et de la sécurité de la région de Ménaka, ces groupes armés ont décidé de prendre leurs responsabilités en main. Ils initient la deuxième phase de l’opération ‘’Ménaka sans armes’’ et se font garant du respect stricte de cette opération.
« Cette initiative a apporté des résultats immédiats et les populations sont heureuses. Les gens vaguent librement à leur occupation comme avant la crise de 2012. Rien ne vaut la paix », nous confie un jeune leader de la ville de Ménaka, contacté par soins. « Cette fois, nous sommes rassurés de la bonne volonté de groupes armés à aller vers la paix et al stabilité surtout dans la région de Ménaka. Depuis le début de cette opération, il y a plus de la stabilité de la ville de Ménaka et ses alentours », ajoute un autre leader communautaire de la ville de Ménaka.
Depuis le lancement de cette deuxième phase, des mesures strictes ont été décidées et instaurées avec rigueur. A partir de 19 heures, aucun engin roulant n’est autorisé au risque de se faire arrêter. Et aucun engin ne peut ni rentrer ni sortir de la ville. Le propriétaire, pour le récupérer payera une forte amende. Quant aux piétons, tout mouvement leur est interdit à partir de 22heures. Les mouvements armés, les FDS participent dans une patrouille mixte.
B.M
Source : Le Point