Le Maroc a chassé vendredi le polisario des travaux de la troisième conférence des Zones Exemptes d’Armes Nucléaires qui s’est tenue, vendredi, au siège des Nations Unies à New York.
« Malgré les manœuvres de l’Algérie et ses amis, les séparatistes ont été chassés de la salle où se déroulaient les travaux de la troisième conférence des Zones Exemptes d’Armes Nucléaires », a affirmé à la MAP un diplomate à l’ONU.
L’Algérie comptait sur la tenue de cette réunion au siège de l’ONU pour introduire « insidieusement » des représentants de la fantomatique rasd dans une conférence « internationale dans laquelle participaient des Etats Membres des Nations Unies de plusieurs régions du Monde » dont la majorité écrasante ne reconnaissent pas cette entité, a poursuivi ce diplomate.
« Mais les travaux de cette Conférence internationale se sont poursuivis sans la participation des protégés de l’Algérie ce qui a poussé cette dernière, devant ce nouveau camouflet, à ne pas participer au débat, en retirant son représentant de la liste des orateurs ».
Dans sa déclaration, la délégation marocaine a, en particulier, souligné que la poursuite de l’objectif d’un Continent africain libre d’armes nucléaires devrait être poursuivi dans le plein respect du Droit international et de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats.
Il est à rappeler que le Maroc avait contribué à la négociation du Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, qu’il a signé en 1996.
Cette conférence qui a pour objet de chercher les moyens d’améliorer la concertation et la coopération se tient tous les cinq ans, et ce depuis 2005.
La conférence est organisée, en marge des travaux de la Conférence d’examen du TNP, avec la participation des zones exemptes d’armes nucléaires établis par les Traités de Tlatelolco, de Rarotonga, de Bangkok, de Pelindaba et d’Asie centrale, en plus de la Mongolie qui a un statut reconnu d’Etat exempt d’armes nucléaires.
LNT avec Map
Source: La Nouvelle Tribune