L’OM s’apprête à affronter Tottenham en C1, puis l’OL en championnat. Deux confrontations qui pourraient faire beaucoup de bien ou beaucoup de mal aux Phocéens.
Il y a des semaines comme cela, dans une saison où les matches qui approchent sonnent comme des tournants. C’est ce moment que va traverser l’Olympique de Marseille. Ce qu’on peut d’ores et déjà dire que les joueurs d’Igor Tudor ne l’approchent pas de la meilleure des façons puisqu’ils restent sur trois défaites et un nul en Ligue 1 et sur une défaite à Francfort en Ligue des Champions (1-2).
C’est dans la position d’un quatrième, qui est aussi le numéro de leur chapeau en C1, qu’ils vont accueillir Tottenham dans un Vélodrome qui comptera 51 000 personnes et des poussières, dont 1700 anglais et un virage nord fermé après les débordements contre Francfort. Les Spurs qui ont montré quelques lacunes, mais qui demeurent premiers de ce groupe D.
Deux défaites qui feraient mal
Pour cette sixième journée de C1, le calcul est clair. Si les Phocéens comptent jouer les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, ils devront l’emporter, car une défaite les clouerait à la quatrième position et un nul, si Francfort bat le Sporting CP à Lisbonne, les enverrait en Ligue Europa. Mais il n’y a pas que ce match, cette semaine.
En effet, dimanche prochain, c’est l’Olympique Lyonnais qui viendra essayer de gratter quelque chose dans la cité phocéenne. Depuis de nombreuses saisons, l’OL est la bête noire de l’OM et même si les Rhodaniens ne sont pas au mieux, ils semblent avoir retrouvé un certain regain de forme depuis l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc.
À l’heure actuelle, Alexis Sanchez et ses copains sont cinquièmes de Ligue 1, à six points du deuxième, Lens. Leurs adversaires se sont rapprochés et ne comptent plus que quatre points de retard. Une défaite de l’OM rapprocherait évidemment Lyon, mais surtout éloignerait les Marseillais d’un podium très convoité. Et, en plus de cela, il faudra aller à Monaco la semaine suivante, juste avant la trêve pour la Coupe du Monde. Une galère, vous avez dit ?
Source: Foot Mercato