Jadis un fleuron, la direction de l’Office du périmètre irrigué de Baguinéda ressemble à un sable mouvant où chaque jour suffit sa peine. L’on reproche au premier responsable de la structure la gestion patrimoine qu’il fait du bien de l’Etat.
Après moi le déluge, c’est la situation qui prévaut actuellement à l’Opib. Pour cause, une gestion peu orthodoxe des lieux par le premier responsable de la structure qui n’est autre que M. Diallo. L’Opib est aujourd’hui devenu le nid de la corruption où tous les oiseaux de mauvais augure y pondent. Rien ne va plus. Le climat social est délétère à cause du DG qui est l’homme à tout faire, comme si la structure ne disposait pas d’autres cadres. Comptable, responsable des ressources humaines et même planton, M. Diallo est le seul à jouer tous ces rôles.
Pas étonnant, nous confie cette source proche du dossier qui signale que c’est une manière pour lui de gérer tout à sa guise. Pour les passations de marché, il est et reste le seul à donner son mot sur le dossier, contrairement à la procédure de la structure.
Les locaux transformés en chambre de passe
Ce n’est seulement le non respect du manuel de procédure qui est à décrier. La situation des locaux devant servir de locaux pour les missionnaires, des cérémonies de mariage ou des concerts des artistes moyennant location est inquiétante. En lieu et place de la chambre des hôtes, le responsable de l’Opib, en complicité avec son frère, a transformé l’endroit en un lieu de partie de jeu en l’air. Les locataires, la plupart venue de Bamako, payent 10 000 F CFA sans reçu pour assouvir leurs désirs. Le hic est qu’on ne sait pas où vont les sous récoltés pour la circonstance.
Signalons que l’Opib est chargé du développement du secteur agricole notamment à travers ses périmètres irrigués dans la Commune rurale de Baguinéda. Mais à cause de la mauvaise gestion elle risque de ne pas combler les attentes comme souhaité par son ministre de tutelle qui avait fixé la production céréalière fixée à 27 547 tonnes
Plus de détails dans les prochaines éditions.
Abdourahmane Doucouré
Source: La Sirène